Sam : 200 personnes devant le tribunal de Rodez en soutien aux trois représentants CGT

  • Les faits reprochés à Gislaine Gistau, Sébastien Lallier et David Gistau sont "trouble manifestement illicite à l'ordre public" et "danger grave et imminent", avec en trame de fond le (très coûteux) maintient en service des fours de l'usine.
    Les faits reprochés à Gislaine Gistau, Sébastien Lallier et David Gistau sont "trouble manifestement illicite à l'ordre public" et "danger grave et imminent", avec en trame de fond le (très coûteux) maintient en service des fours de l'usine. Reproduction Centre Presse - Reproduction Centre Presse
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Xavier Buisson

Ghislaine Gistau, Sébastien Lallier et David Gistau étaient ce mardi 1er mars convoqués devant le tribunal de Rodez pour y répondre, dans le cadre de l'occupation de l'usine Sam de Viviez, de "trouble manifestement illicite à l'ordre public" et "danger grave et imminent". 

Surprise, déception... mais aussi regain de motivation. Ce mardi à 14heures, les trois représentants syndicaux CGT de l'usine Sam de Viviez étaient attendus devant le tribunal de Rodez. "Les mandataires ont décidé lundi en début d’après-midi d’assigner trois représentants CGT du personnel", expliquait le conseiller régional Pascal Mazet sur sa page Facebook à la veille de l'audience.

Salariés et soutiens de la lutte pour la survie de la fonderie, ils étaient près de 200 à avoir fait le déplacement devant les grilles du tribunal, pour manifester, à l'aide de pancartes et pétards, leur solidarité.

"Il est reproché aux salariés... ce que louaient vendredi les mandataires, qui reconnaissaient alors que l'occupation de l'usine par les salariés avait une certaine légitimité. Aujourd'hui c'est l'expulsion des salariés qui a été demandée, ce n'est pas une affaire quelconque", a expliqué à l'issue l'avocat des syndicalistes, Me Renaud Frechin.

Les faits reprochés à Ghislaine Gistau, Sébastien Lallier et David Gistau sont "trouble manifestement illicite à l'ordre public" et "danger grave et imminent", avec en trame de fond le (très coûteux) maintien en service des fours de l'usine par ses occupants. Ces derniers célébreront ce mercredi 2 mars le 100e jour de l'occupation du site.

En attendant la décision de justice, qui sera rendue ce vendredi 4 mars à 14 heures, c'est l'incompréhension qui règne parmi les salariés et leurs représentants, engagés depuis plusieurs semaines dans un dialogue avec la préfecture pour permettre une sortie de crise. "On va faire confiance à la justice", affirmait ce mardi David Gistau. 

Sébastien Lallier ne cachait pas sa stupéfaction : "Lundi matin, nous avons acté avec la préfète le principe de la vidange et de l'arrêt des fours... Cela fait partie des négociations en cours. Nous sommes toujours d'accord pour poursuivre la médiation en nous rencontrant à nouveau... et même avant vendredi", explique le syndicaliste, en un appel du pied aux services de l'Etat dans l'Aveyron.

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