Après la démission de deux élues de la majorité municipale, Rodez Citoyen s'interroge et dénonce

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  • Iléana Bertau, Alexis César, Eléonore Echene et  Marion Bérardi .
    Iléana Bertau, Alexis César, Eléonore Echene et Marion Bérardi . CPA - RB
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Rien ne va plus chez les élus de la majorité municipale et de leur chef de file, Christian Teyssèdre qui doit désormais composer  avec les démissions de Sarah Vidal et  Mathilde Faux, qui interviennent quelques semaines après celle de Jean-Michel Cosson. Si elles n'arrangent pas les affaires du maire de Rodez,  ces défections font office de pain bénit pour les élus de Rodez Citoyen. 

Une opposition qui n'a pas attendu très longtemps pour monter au créneau et dénoncer la gouvernance d'un premier édile "qui gouverne seul, qui n'écoute pas  et qui bâillonne ceux qui ne sont pas d'accord avec lui". Une posture que les élus de Rodez Citoyen disent dénoncer 2014.

"Différence homme femme"

Et l'opposition de s'interroger aussi "sur la différence de traitement entre les hommes et les femmes ?"  Pour mémoire, Sarah Vidal et Mathilde Faux ont été démises de leurs délégations après le vote concernant le Contrat de projets Aveyron territoire, incluant l'achat du haras auprès du Département, que cette décision est intervenue. "Sarah Vidal n'a pas pris part au vote pour cause de conflit d'intérêts, rappelle  l'opposition. Mathilde Faux s'est également abstenue. Alors, pourquoi l'adjoint Arnaud Combet qui s'est aussi abstenu, qui s'est aussi exprimé sur cette abstention et qui a voté contre  au conseil départemental où il est également élu n'a-t-il pas été démis e ses délégations, comme ses collègues femmes ?"

Et Rodez Citoyen de s'interroger sur "ce qui se passe au sein de cette majorité élue il y a moins de 2 ans. Comment se fait-il  que ces élus trouvaient acceptable  ce qu'ils n'acceptent plus aujourd'hui ? Nous sommes encore plus étonnés des récents propos de Sarah Vidal qui déclare dans la presse ne pas être d'accord avec le projet de palais épiscopal. De quel projet s'agit-il, demandent les élus de l'opposition, car d'après le maire, il n'y a aucun projet de palais épiscopal."

"Retrouver leur liberté de parole"

Une autre question taraude Rodez Citoyen :"comment ces démissionnaires ont-ils pu s'engager en 2020 sur la liste portée par un homme  dont on connaît le fonctionnement grandement décrié par les oppositions  pour avoir gouverné à ses côtés pendant 12 ans et comment s'engager  à nouveau sur un programme dont la figure de proue est le parc des expositions de Malan, pour dire après qu'on était en désaccord?"  À travers ce sursaut dans la vie démocratique du Piton Ruthénois, Rodez citoyen invite tous les conseillers municipaux de la majorité "à retrouver leur liberté de parole pour lutter à nos côtés contre ces projets pharaoniques d'une autre époque. Ça serait l'occasion de vivre des conseils municipaux constructifs dans lesquels de vrais débats d'idées seraient possibles", concluent-ils pour finir sur une note d'espoir.

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