Aveyron : le Campus des métiers met ses "pépites" en lumière, le témoignage de Kenzo, Elodie et Daniel

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  • Dans les pas du président de la chambre Pierre Azémar, plusieurs personnalités ont pu découvrir la diversité des parcours des apprentis.
    Dans les pas du président de la chambre Pierre Azémar, plusieurs personnalités ont pu découvrir la diversité des parcours des apprentis. Centre Presse - José A. Torres
Publié le , mis à jour
Xavier Buisson

Partie prenante du Marathon des centres de formation des apprentis organisé partout en France, le Campus des métiers a souhaité ce mercredi 1er février mettre un coup de projecteur sur la grande diversité des profils de ses apprenants.

Le Campus de la chambre des métiers et de l’artisanat était ce mercredi la neuvième étape, à l’échelle de l’Occitanie, du Marathon des Centres de formation des apprentis. Le préfet de l’Aveyron ainsi que des représentants régionaux de la chambre, des élus locaux et de la Région avaient pour l’occasion été conviés à venir découvrir le site, mais surtout plusieurs jeunes qui le fréquentent.
Avec toute la diversité qui caractérise les apprentis aveyronnais, en matière de parcours, d’âge, d’expérience professionnelle ou d’ambitions pour l’avenir… « L’apprentissage est une voie assez royale pour l’emploi. C’est important pour les employeurs et le territoire de s’appuyer sur des jeunes bien formés », a mis en avant, dans sa prise de parole, le préfet Charles Giusti.
Aux côtés du président Pierre Azémar, ces invités sont allés à la rencontre de plusieurs des « pépites » dont peut s’enorgueillir la chambre de métiers et de l’artisanat de l’Aveyron, qui compte actuellement 890 apprentis.

Kenzo Zita, des ambitions après six années de formations.
Kenzo Zita, des ambitions après six années de formations. Centre Presse - José A. Torres

Kenzo Zita, des ambitions après six années de formations

Il a aujourd’hui 21 ans, et, depuis ses 15 ans, il gravite dans le monde de la cuisine : BAC pro cuisine, CAP pâtisserie, CAP glacier en un an et, depuis peu, un BTM (Brevet technique des métiers) pâtissier. En apprentissage chez le chocolatier Agnès et Pierre, à Rodez, Kenzo Zita envisage de "faire un tour du monde pour acquérir de l’expérience" avant de créer son entreprise, explique-t-il en achevant la confection d’une mousse vanille dans l’atelier du Centre de formation des apprentis.

Dans sa ligne de mire – et celle de son professeur - une participation au concours Fruits de talent Andros chef au mois de mai… et surtout l’envie de poursuivre dans cet univers qui le passionne toujours autant. Le concours du Meilleur ouvrier de France fait aussi rêver le jeune homme, qui travaille dans ce cursus BTM à "ce qui peut se faire de mieux en matière de pâtisserie", ainsi que le souligne son professeur

Daniel Boss Lemaire, le tout premier esthéticien du Campus.
Daniel Boss Lemaire, le tout premier esthéticien du Campus. Centre Presse - José A. Torres

Daniel Boss Lemaire, le tout premier esthéticien du Campus

Souriant et âgé de 20 ans, Daniel Boss Lemaire s’est réorienté après avoir fréquenté les bancs de l’université Champollion, à Rodez, en filière Langues étrangères appliquées. « Cela ne me plaisait pas, explique-t-il, alors qu’il en est à sa troisième tentative pour appliquer du vernis sur les ongles d’une main d’entraînement. "Ça paraît facile mais c’est vraiment compliqué", s’amuse-t-il.

"Quand je suis arrivé ici, on m’a demandé pourquoi tu es là ?", se souvient-il. Car Daniel a la particularité d’être le tout premier homme au sein de cette filière esthétique.
Pour lui comme les 25 autres étudiants du CAP, les journées sont rythmées par des cours de vente, de soins du visage, découverte des appareils, étude des différents types de peaux.

Le jeune homme partage son temps entre les cours et le travail chez son patron, My Beauty and Nails, à Rodez. Après le CAP, il envisage de poursuivre l’aventure en BEP et, ensuite, de s’orienter vers l’aspect "massage" de l’esthétique.

Élodie Girbat, de retour au CFA après 17 ans de vie professionnelle.
Élodie Girbat, de retour au CFA après 17 ans de vie professionnelle. Centre Presse - José A. Torres

Élodie Girbat, de retour au CFA après 17 ans de vie professionnelle

"J’ai toujours aimé la coiffure, la chambre de métiers a été l’occasion de le faire". Après 17 ans dans la vente dans la grande distribution, Élodie Girbat a opéré un changement radical en s’inscrivant en Brevet professionnel coiffure au mois de septembre dernier.
Une reconversion professionnelle qui la séduit entre les différentes techniques de coiffure, les couleurs, les chignons, le travail sur des modèles ou les "têtes malléables" qui peuplent l’atelier de formation.

"Au début, ça m’a fait un peu bizarre, mais aujourd’hui, c’est que du bonheur", confie la jeune femme de 32 ans. Pour elle, qui a déjà fréquenté la chambre de métiers il y a 17 ans pour se former à la vente, c’est un agréable retour aux sources dans des locaux réaménagés.

En dehors de ses formations, Élodie Girbat met en application l’enseignement qu’elle suit au salon de coiffure Nadège Foursac, à Rieupeyroux. Dans le but d’approfondir ses connaissances et, pourquoi pas, d’ouvrir un jour son propre salon ?

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