Rodez : c’est parti pour l'ambitieux chantier du Palais épiscopal

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  • Le palais épiscopal, un bijou patrimonial qui devrait bientôt rouvir ses portes au public.
    Le palais épiscopal, un bijou patrimonial qui devrait bientôt rouvir ses portes au public. Centre Presse Aveyron - José A. Torres
  • Le comité de pilotage travaille ses plans.
    Le comité de pilotage travaille ses plans. Reproduction - Centre Presse Aveyron
Publié le
Philippe Routhe

La semaine dernière, le conseil départemental de l'Aveyron a tenu son premier comité de pilotage. Objectif : ouvrir ce site majestueux au public dans trois ans.

Dernièrement, durant quelques minutes, les larges portes du palais épiscopal, rue Frayssinous, étaient grandes ouvertes. Il n’en fallait pas plus pour que plusieurs badauds passent la tête, pénètrent dans le lieu. Irrésistibles à l’attrait majestueux du site.

Traduisant à eux seuls une forme d’impatience des Ruthénois. Celle de pouvoir profiter de cet écrin installé à l’ombre du clocher, comme du temps jadis où l’évêché y avait ses appartements. C’est ce à quoi s’attelle le Département depuis quelques mois en tant que propriétaire des lieux. Et de façon concrète depuis mercredi dernier et l’organisation du premier comité de pilotage dédié à la "réouverture au public et la reconversion du palais épiscopal".

1. Un budget ambitieux : 15 millions d’euros de travaux

Si le Département se montre pour l’heure plutôt discret sur ses intentions, il n’en filtre pas moins quelques informations. À commencer par le budget consacré à ce chantier, préalable à toute ambition. Il sera de 15 millions d’euros ; comme cela devrait être voté aujourd’hui vendredi lors de l’assemblée départementale. Un budget décidé dans le cadre du plan pluriannuel d’investissements.

2. Le devenir du lieu

Reste ensuite l’orientation que souhaite donner le Département à cet espace majestueux, doté d’un jardin de 7 000 mètres carrés. Dans un message publié sur les réseaux sociaux, Magali Bessaou, la vice-présidente du conseil départemental, qui a animé ce premier comité de pilotage, évoque "un peu d’audace, de fraîcheur et de modernité" pour mener à bien ce projet majeur et structurant non seulement pour la ville mais aussi pour le département.

"Il doit devenir un lieu unique, ouvert à tous, un peu mystérieux mais vivant, un site "habité" et dynamique !", glisse l’élue du Département, traduisant toute l’ambition de la collectivité.

3. Ouverture programmée en juillet 2026

Au-delà de l’ouverture au public, notamment des jardins, le président Arnaud Viala, a également fait part de son souhait d’y voir le savoir-faire de l’Aveyron, "ce qui en fait son attractivité", exposé. Les bureaux de l’Agence départementale Attractivité et Tourisme pourraient gagner ce lieu, tandis que l’ouverture d’un espace de restauration est également envisagée.

Lors de ce premier comité de pilotage, a également été gravé en quelque sorte le calendrier prévisionnel des travaux. Le souhait du Département étant d’ouvrir au public l’édifice en 2026, ce qui coïnciderait avec la volonté de la municipalité ruthénoise de fêter en grande pompe les 500 ans du clocher de Notre-Dame.

4. Un concours d'architecture

Ainsi, le conseil départemental envisage le lancement d’un concours d’architecture en avril prochain, la délivrance du permis de construire en mars 2024, suivi d’une période de travaux qui s’étalera jusqu’en juillet 2026.

"Des mois de travail nous attendent, mais d’ici 3 ans, lorsque nous ouvrirons les portes du Palais épiscopal, vous serez forcément séduit et happé par ce mastodonte, caché derrière ses murailles, qui ont sûrement dû attiser votre curiosité (comme cela a souvent été le cas pour moi)", conclut Magali Bessaou dans son message qui semble avoir du mal à cacher son impatience. Elle aussi.

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