Football : avant Rodez-Saint-Etienne, ces Aveyronnais gagnés par la fièvre verte

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  • L'Agentol Marc Batut est supporter des Verts depuis plus de 20 ans.
    L'Agentol Marc Batut est supporter des Verts depuis plus de 20 ans. Reproduction - Centre Presse Aveyron
  • Le Laguiolais Hervé Bessière (à gauche), avec Loïc Perrin, l'un des joueurs les plus emblématiques de Saint-Etienne lors de ses 20 dernières années.
    Le Laguiolais Hervé Bessière (à gauche), avec Loïc Perrin, l'un des joueurs les plus emblématiques de Saint-Etienne lors de ses 20 dernières années. Reproduction - Centre Presse Aveyron
Publié le , mis à jour

Avant le déplacement de Saint-Etienne à Rodez, samedi 29 avril, deux Aveyronnais supporters de l’ASSE racontent leur passion pour un club qui suscite toujours autant de ferveur.

Hervé Bessière, 41 ans : "Aller à Geoffroy-Guichard, c’est comme faire un pèlerinage"

"Quand je regardais le football avec mon père lorsque j’étais petit, je lui demandais quelle couleur il fallait soutenir. Je remarquais que ça changeait selon les matches, sauf pour le vert. Puis en grandissant, cet intérêt est devenu de plus en plus concret".

Pour le Laguiolais Hervé Bessière comme pour de nombreux supporters, la passion pour Saint-Etienne est d’abord une affaire de transmission familiale. Même si son père "n’était pas un fana", l’affection paternelle a joué pour beaucoup dans sa ferveur. Elle s’est renforcée quand ce Lozérien d’origine s’est installé à Clermont-Ferrand pour le travail, en 2002. "Une des premières personnes que j’ai rencontrées là-bas est un abonné de Geoffroy-Guichard", raconte-t-il. "Je me suis mis à fond là-dedans, j’allais au stade avec la section de supporters de Clermont. Pendant quatre ans, je n’ai pas raté un match à domicile".

La montée, la coupe de la Ligue et Manchester United comme meilleurs souvenirs

Et tant pis s’il ne s’agissait pas des plus belles années sur le plan sportif de Saint-Etienne. Cela ne l’a pas empêché de vivre des émotions fortes. "Lors du match du titre de D2, contre Châteauroux (en 2002, NDLR), le stade était plein et il y avait des tifos sur les quatre tribunes", se remémore-t-il. L’un de ses meilleurs souvenirs, au même titre que la victoire en coupe de la Ligue, en 2013, ou le 16e de finale de Ligue Europa contre Manchester United, en 2017.

Et au-delà des émotions sportives, il y a les liens avec les autres supporters. "Aller à Geoffroy-Guichard, c’est comme faire un pèlerinage. On se lie d’amitié avec des gens qu’on va retrouver au même endroit et à la même heure avant chaque match, dit-il. Cela fait le côté très particulier de Saint-Etienne, et on ressent la fierté de faire partie de cette ferveur".

Habitué de "L'After foot"

Restaurateur durant plusieurs années, Hervé Bessière a été contraint de réduire le nombre de déplacements en raison des contraintes professionnelles. Sans que cela altère sa passion, désormais enseignant dans un lycée hôtelier. Intervenant régulier dans l’émission "L’After foot", sur RMC, le Laguiolais est aussi chroniqueur sur des médias supporters des Verts, dont Sainté night club. Et sera présent à Paul-Lignon, demain, avec des amis rencontrés lors de ses déplacements dans le Chaudron.

Marc Batut, 36 ans : "Le stade a explosé, ma passion n’est jamais retombée"

Plus de 20 ans ont passé depuis cette soirée du 11 mars 2000 et les souvenirs restent assez précis. "Mon premier match à Saint-Etienne remonte à la saison 1999-2000. C’était face à Rennes et les Verts avaient gagné 1-0, sur un but de Lionel Potillon, en début de seconde période (exactement à la 53e, NDLR). Au moment du but, le stade a explosé. Ma passion n’est jamais retombée !"

Âgé aujourd’hui de 36 ans, Marc Batut est tombé dans la ferveur du Chaudron quand il était adolescent, initié par son père. "Il est un sympathisant des Verts, mais c’est surtout un supporter de Rodez", explique-t-il. "À l’époque de la Division 2, il avait fait tous les déplacements pour soutenir les Aveyronnais. C’est lui qui m’a donné le goût d’aller au stade".

"Quand j'étais ado, j'ai surtout souffert"

Malgré la distance et la difficulté de se rendre à Geoffroy-Guichard, l’Agentol a continué à supporter les Stéphanois. "Quand j’étais ado, je regardais tous les matches et j’essayais aussi de suivre les émissions de radio et les magazines qui parlaient de Saint-Etienne", ajoute-t-il. "Mais j’ai surtout souffert durant ces années-là. Car il y a eu les descentes, l’affaire des faux passeports, etc".

Désormais installé dans l’Hérault, le trentenaire essaie toujours de se rendre à Geoffroy-Guichard "une ou deux fois par saison", lui qui doit désormais concilier sa passion avec la vie de famille et les contraintes professionnelles. 

Depuis la descente en L2, il n'a pas manqué un match

Quoi qu’il en soit, ce n’est pas la descente en Ligue 2 l’an dernier qui a affecté l’intérêt de celui qui travaille dans le secteur de la téléphonie. "Cette saison, je n’ai pas raté un match. Même quand cela m’arrive de travailler, je me débrouille pour suivre", dit-il. "Le fait d’être en L2 m’a presque plus rapproché de l’ASSE. On retrouve les vrais valeurs. Quand on voit qu’il y avait plus de 30 000 personnes pour le dernier match à domicile, contre Metz, cela dit beaucoup de la ferveur qui entoure le club".

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