Najac. Le Salon de la coutellerie toujours aiguisé

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  • Beaucoup de curieux se sont pressés autour des stands.
    Beaucoup de curieux se sont pressés autour des stands.
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Centre Presse

Avec la neuvième édition du salon de la coutellerie "Lames à Najac", c’est bien l’état d’esprit d’un savoir-faire ancestral qui avait pignon sur bastide durant deux journées ensoleillées. À l’initiative de Régis Najac, coutelier de son état, père nourricier du "couteau de paix le Najac", et des membres de l’association "Cultura Najac" cette édition avait drainé vers le village médiéval nombre de professionnels venus de différents coins du territoire afin de promotionner leur approche coutelière et leur travail.

Il y en avait pour tous, pour tous les goûts. De quoi aussi aiguiser la curiosité avec des explications autour des lames, des manches, des formes de l’histoire singulière des uns comme des autres. Car chaque couteau à son histoire. C’est celle de celui qu l’a créé en alchimiste de l’acier. Celle parfois d’un bout de pays, comme pour Najac avec cette improbable légende inventée de toutes parts par le Régis du haut de ces bois. Le même ravi de la fréquentation, ne cachait pas sa satisfaction dimanche en fin de matinée.

"Avec ce salon, on sait que l’on aura des visiteurs et des curieux sans se bousculer, mais de manière régulière durant toute la journée", saluait-il à l’heure du prébilan. Certes, le pic de fréquentation à l’heure du marché dominical, logique. D’autant qu’avec une météo quasi estivale un avant-goût de juillet et août régnait sur l’esplanade et à proximité des couverts.

Déjà, dans son coin, alors que justement la production bat son plein pour l’été najacois, Régis songeait à souffler cette dixième bougie. Comme un palier pour bien mettre en exergue qu’une animation de ce type à sa place dans le cœur de bourg castral.

Reste les exposants, plutôt satisfaits de leurs deux journées najacoises à parler couteaux, et à défendre une certaine vision de l’artisanat d’art. Un atout pour Najac, à l’évidence. À travailler encore et toujours afin que le salon aille au-delà de l’incontournable en s’imposant.

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