Entre Estaing et Paris, l'inspiration sans faille de Nicolas Romieu, réalisateur, scénariste et directeur artistique

Abonnés
  • Nicolas Romieu a fondé Yeah Dude, sa boîte de production, en 2014.
    Nicolas Romieu a fondé Yeah Dude, sa boîte de production, en 2014. Repro CP
  • Nicolas Romieu a fondé Yeah Dude, sa boîte de production, en 2014. Nicolas Romieu a fondé Yeah Dude, sa boîte de production, en 2014.
    Nicolas Romieu a fondé Yeah Dude, sa boîte de production, en 2014. Repro CP
Publié le

Artiste dans l'âme, ce descendant de Nord-Aveyronnais est aujourd'hui responsable de sa propre boîte de production installée à Vitry-sur-Seine.

Créer, c'est ce qui anime Nicolas. Né à Montagny-en-Vexin dans l'Oise, c'est en région parisienne qu'il grandit et développe petit à petit sa passion, celle de proposer des films, et ce sous toutes leurs formes. Dans cet objectif, il intègre la section audiovisuelle de l'école parisienne EFET, dont il ressort avec la mention de la meilleure réalisation de sa promotion. 

Issu d'une famille nord-aveyronnaise - dont l'ancrage local gravite autour du petit village de Crozillac, commune de Montpeyroux - il garde de fortes attaches locales. Surtout à Estaing, où il venait régulièrement rendre visite à son grand-père Raymond, domicilié face au château, lui offrant "la plus belle vue du village".

Nicolas Romieu a fondé Yeah Dude, sa boîte de production, en 2014.
Nicolas Romieu a fondé Yeah Dude, sa boîte de production, en 2014. Repro CP

Mais c'est bel et bien à Paris que son chemin va se tracer. Nicolas Romieu travaillera dans la vidéo, depuis une caméra jusqu'à la production, mais également des films publicitaires jusqu'aux longs-métrages, en passant par les clips musicaux. "Mon carnet d'idées déborde toujours", esquisse-t-il d'un sourire. Il poursuit : "J'aime pouvoir laisser libre cours à ma créativité et faire ressentir des émotions, notamment l'humour, à ceux qui regardent mes productions."

20 millions de vues

Dès sa sortie d'études, le Francilien se consacre à plusieurs courts-métrages, notamment Les histoires du vieil oncle farmer, interprété par Bertrand Altmann, connu pour son rôle en tant que Brandon des jeux Vegas dans les publicités de la FDJ. Des œuvres qui font leur petit bonhomme de chemin dans le milieu, le réalisateur étant primé à plusieurs reprises dans des festivals. Ou encore le film Headway, coréalisé avec son ami Yohann Grignou sur le slacklineur Louis Boniface, ayant cumulé "une vingtaine de millions de vues sur Facebook !"

Mais c'est en 2014 que sa carrière prend un autre tournant. Motivé par de récentes expériences dans la réalisation de films publicitaires, il crée sa propre boîte de production, qu'il considère comme une agence à part entière, Yeah Dude, basée à Vitry-sur-Seine. "J'aime l'esprit retranscrit au travers de ce nom, cela me correspond bien. Yeah dude c'est “ouais mec, ne t'inquiète pas ça va bien se passer”, cela va avec la confiance dont nous font part nos clients, que l'on est en mesure de rassurer avec notre travail", détaille-t-il.

Depuis, celui qui est devenu entrepreneur malgré lui trace sa route et compte des réalisations notables. Notamment pour le compte du Grand prix de France de Formule 1, ou encore le film de la commission officielle Paris 2024.

Et son inspiration ne semble pas près de s'arrêter. "J'ai deux gros projets en tête. L'un concerne le cinéma, avec des idées qui trottent dans ma tête depuis plusieurs années, et l'autre concerne la musique. Nous allons faire un superbe clip pour l'artiste Sainte Nicole, qui est en pleine émergence", annonce Nicolas Romieu.

Travailler en Aveyron ?

Toutefois, cette vie professionnelle bien remplie ne suffit pas à épanouir celui qui a passé toute sa vie en région parisienne. C'est seulement lorsqu'il rentre en Aveyron, dans la maison de son grand-père Raymond à Estaing, qu'il se sent pleinement à son aise. "Depuis petit, j'ai toujours eu l'habitude de venir passer mes vacances ici, et j'adore cette région, s'émerveille-t-il. Quand mon père est décédé, je n'ai pas hésité une seconde, il fallait que je la conserve."

Descendant d'Aveyronnais, il revient régulièrement dans ce département qu'il aime tant.
Descendant d'Aveyronnais, il revient régulièrement dans ce département qu'il aime tant. Repro CP

Car Raymond, puis son fils Rémy - bien qu'étant Aveyronnais - étaient torréfacteurs dans la capitale, gérant les brûleries des Ternes rue Poncelet dans le 17e et rue de l'Annonciation dans le 16e.

Alors au moment d'évoquer un potentiel pont entre Paris et l'Aveyron, le fils de bougnat n'écarte rien. "J'adorerai ouvrir une section de mon entreprise ici, je suis convaincu que cela pourrait pleinement fonctionner. Et puis la mentalité est tellement bonne, la France entière devrait s'en inspirer." Alors avant d'imaginer un futur professionnel ici, Nicolas continue de faire des allers-retours incessants entre l'Ile-de-France et la vallée du Lot, qu'il aime tant fréquenter pour se ressourcer.

Cet article est réservé aux abonnés
Accédez immédiatement à cet article
2 semaines offertes
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?