Florian Schutt, un photographe animalier grandeur nature qui met à l'honneur l'Aveyron

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  • À deux pas de chez lui, à Vors, Florian a aménagé un affût et une drink station.
    À deux pas de chez lui, à Vors, Florian a aménagé un affût et une drink station. Centre Presse - Joel Born
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Publié le
Joël Born

Amoureux de nature, le jeune Baraquevillois Florian Schutt consacre beaucoup de temps et de patience à sa passion pour la photographie animalière, domaine dans lequel il excelle.

Nous l’avons croisé lors de la dernière édition du festival de Phot’Aubrac. Passionné de photographie, amoureux de la nature et des animaux, Florian Schutt parvient à conjuguer les deux avec un plaisir évident. L’univers artistique et photographique du jeune Baraquevillois de 33 ans, marié à Séverine, est empreint de douceur, de poésie, de sérénité, de beauté. Ici, la beauté d’une mésange qui prend son envol dans la lumière du soleil couchant ; là, la grâce d’un écureuil ou d’un chevreuil, celle de jeunes renardeaux ou d’un lièvre… Autant d’animaux de nos sous-bois et du bord de nos rivières qui semblent parfois prendre la pause et s’amuser devant l’œil et l’appareil du photographe. Ce serait, bien sûr, sans compter les heures et les heures d’approche et de patience avec lesquelles Florian doit composer pour réaliser ces magnifiques clichés.

Une première rencontre avec une famille de castors

« J’ai toujours aimé la nature et comme j’allais souvent à la pêche, à force de me balader, j’ai eu envie de photographier les animaux qu’il m’arrivait de voir », raconte Florian. Son premier appareil, il se l’est offert pour ses 18 ans, et sa première rencontre photographique, il l’a faite avec une famille de castors, dans les gorges du Tarn. Une rencontre qu’il n’est pas près d’oublier.
Armé de son Canon R6, de son objectif 500 mm et de son trépied, Florian part très régulièrement à la chasse photographique. Sur l’Aubrac et le Lévézou, dans les gorges du Tarn, ou tout près de chez lui dans la région de Moyrazès et les berges de l’Aveyron, où il essaye, en ce moment, de pister la loutre. Pour les séances de repérage, il utilise des pièges photographiques.

Prendre son temps

Facteur au centre de tri d’Onet-le-Château, où il exerce depuis 12 ans, son métier lui permet de s’adonner pleinement à sa passion. « J’y passe beaucoup de temps, d’abord pour les repérages et après à l’affût. » Il lui arrive d’ailleurs de bivouaquer. C’est le cas pour la loutre par exemple, un animal dont l’activité est essentiellement nocturne. « Comme je continue de pêcher, cela me permet de repérer des coins. D’ailleurs, je m’oriente de plus en plus vers la rivière. »
Florian a appris la photographie sur le tas. « J’ai fait un peu de tout, de l’astro photo, des paysages, de la macro… » Il s’est également intéressé aux chauves-souris, un animal captivant. « C’est de la photo ultrarapide pour laquelle, on utilise une barrière infrarouge qui déclenche les flashes. Mais il y a quand même du dérangement pour les animaux. » Lors de son voyage de noces avec Séverine en Islande, Florian a également eu le plaisir, et même si ce n’était pas l’objectif premier, de photographier des renards polaires dans de magnifiques et grandioses paysages, ainsi que les nombreux oiseaux qui fréquentent la terre de glace et de feu.

L’importance de la lumière

Même s’il réalise des photos tout au long de l’année, ses périodes préférées sont l’automne et le printemps, pour la lumière surtout, lui qui affectionne tout particulièrement de travailler le contre-jour, face au soleil couchant, notamment pour les mammifères. Revers de la médaille provoqué notamment par le développement sans limite des réseaux sociaux, Florian regrette quelque peu la surconsommation d’images actuelle et ses mauvais effets. « Pour le brame du cerf, par exemple, je n’y vais plus car il y a beaucoup trop de monde. De plus en plus, d’ailleurs, je réalise des photos autour de chez moi. » Florian a ainsi aménagé tout près de sa maison un affût de jardin et une drink station, un minibassin, où viennent régulièrement s’abreuver et se baigner, mésanges et autres moineaux.

Défendre la cause animale

Récemment primé au festival Picture for nature de Cusset, près de Vichy, il a également enregistré de très bons retours lors du festival Phot’Aubrac. Ce qui lui a d’ailleurs valu d’être déjà invité pour d’autres festivals.
Photographe animalier, Florian s’engage également pour défendre la cause animale, à travers notamment l’association aveyronnaise Focale pour le sauvage. Ce collectif, créé par Sébastien Testa, regroupe des photographes et des artistes animaliers. L’association sébazacoise collabore notamment avec le centre de sauvegarde de la faune sauvage de Millau. Elle intervient également dans des écoles. L’occasion de sensibiliser les plus jeunes et de leur expliquer que si l’on veut continuer de photographier les animaux, il faut savoir les protéger… Mais Schutt, Florian est déjà à l’affût…

On peut suivre le travail photographique de Florian Schutt sur Facebook, Instagram et Flickr. Contact : schutt.florian@gmail.com.

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