Mathilde Miquel, de Coubisou en Aveyron à Paris : "Je suis très fière de travailler pour les Cafés Richard"

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  • Mathilde Miquel,23 ans, s’épanouit à Paris et se ressource en Aveyron.
    Mathilde Miquel,23 ans, s’épanouit à Paris et se ressource en Aveyron. L'Aveyronnais - Emmanuel Pons
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A Paris, Emmanuel Pons

La jeune femme, originaire de Coubisou, travaille, en alternance, chez les Cafés Richard, à Paris où elle mène de brillantes études, elle reste très attachée à son Aveyron où elle retourne fréquemment.

"Je ne voulais pas être la plus nulle", avoue la discrète Mathilde Miquel, commerciale au sein de l’emblématique société des Cafés Richard. Et elle a été la première. Ou presque. Deuxième sur quatre cents inscrits sur sa promo de master !

"Il faut faire ses preuves"

"Quand on est une petite Aveyronnaise qui débarque à Paris, on se sent toute petite. Il faut faire ses preuves." Mission accomplie pour la jeune femme, née en 2001 à Montreuil. Son père tient le restaurant Le Mistral, à Paris, une affaire créée en 1954, par ses grands-parents. L’enfant, tout juste âgée de deux semaines, arrive à Coubisou sur les terres familiales, où elle grandit et entame sa scolarité.

"On était dix-huit dans la classe", se souvient-elle. Avant de poursuivre au collège de l’Immaculée-Conception à Espalion et au lycée François-d’Estaing de Rodez – pour la section européenne et les cours de chinois – où elle décroche son bac ES.

"Six mois magiques" avec Laguiole en Aubrac

Elle quitte alors l’Aveyron pour la capitale afin d’intégrer l’Ipag, école de commerce et de management où elle est actuellement en cinquième année. Un cursus ponctué, notamment, par un stage de troisième année aux États-Unis. "J’ai travaillé à Miami pour créer le site internet de la coutellerie "Laguiole en Aubrac", grâce à Christian Valat. Je lui dois beaucoup. "On exportait le savoir-faire aveyronnais. C’était dingue !", raconte-t-elle. "Une super expérience !"

Miami puis Paris : "Six mois magiques !" marqués par "l’humilité, le travail et la solidarité" qui donnent "une image très positive des Aveyronnais". Avant de rejoindre les Cafés Richard pour un contrat d’alternance de deux années. "C’est fou !", se réjouit-elle. "Mes grands-parents et mes parents ont travaillé avec les Cafés Richard. Et aujourd’hui, c’est moi. C’est une vraie fierté pour moi. Tous les jours, je rencontre des Aveyronnais qui ont réussi. On entretient le lien. Et on parle du pays."

Avant elle, ses parents et ses grands-parents

Et faire carrière chez Richard ? "Je verrai bien à la fin de l’année scolaire, note-t-elle. Aujourd’hui, j’y mets toute mon énergie. Quand je bosse, je me donne à fond !" Mais chaque chose en son temps. La jeune femme prépare activement son mémoire sur "les bistrots aveyronnais à Paris, si c’est validé par les profs".

Et partage son temps entre la capitale, où elle s’épanouit, et son département d’origine qui lui manque, souvent, - "les paysages, la nature, la proximité avec les gens et les bons produits" et qu’elle retrouve "au moins une fois par mois".

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