VIDEO. Occitanie : les Soulèvements de la Terre contre le béton... mais pour la ligne ferroviaire entre Cahors et Capdenac
L'association qui avait été dissoute par le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, mais dont la dissolution a été annulée le 9 novembre dernier par le Conseil d'Etat, était au four et au moulin ce week-end. Contre le béton, mais pour le chemin de fer. On raconte.
Journées "Less béton" contre Lafarge
Le collectif écologiste radical Les Soulèvements de la Terre, qui revendique 110 000 memebres et de nombreux soutiens, est passé à l'action ce week-end en organisant avec des organisations aux sensibilités proches les Journées "contre Lafarge et le monde du béton", du samedi 9 au mardi 12 décembre. Des actions se sont déroulées en divers lieux et sur plusieurs sites appartenant au cimentier Lafarge, actions qui ont débuté le jeudi 7 décembre à la Fête des lumières de Lyon.
Des actions simultanées partout en France
Par la suite de nombreux sites liés à Lafarge et au béton ont été visités (ou approchés seulement, les forces de l'ordre étant parfois présentes) par les Soulèvements de la Terre, ce week-end : à Paris et sa région, à Bouc-Bel Air (Bouches-du-Rhône), Val-de-Reuil (Eure), Doulon (Loire-Atlantique), Cournon d'Auvergne (Puy de Dôme), Corseul (Côtes d'Armor), Saint-Barthélémy d'Anjour et Chemillé (Maine-et-Loire), Sillans (Isère), en Suisse...etc.
Moins béton et plus bitume, les Soulèvements de la Terre étaient également présents ce samedi 9 décembre parmi les 1000 personnes sur le chantier de l'Autoroute A69 entre Toulouse et Castres, où ils ont procédé au "désarmement" d'une usine de bitume.
Cahors - Capdenac-Gare, un ligne perdue
Mais hors le béton, les Soulèvements de la Terre entendent également protéger les petites lignes de chemin de fer, "qui désenclavent véritablement les populations". Dans la nuit du dimanche 10 au lundi 11 décembre, rapporte La Dépêche du Midi, des membres des soulèvements de la Terre ont scellé symboliquement le portail du Conseil départemental du Lot à Cahors avec un rail de voie ferrée pour protester contre le déferrement de la ligne entre Cahors et Capdenac-Gare au profit d'une piste cyclable. "Nos élu.es abandonnent les lignes de proximité. Dans le Lot, les gares ferment les unes après les autres, et l'annonce de la fermeture de celle de Gramat, la semaine dernière, sonne comme une confirmation de ce désinvestissement", écrit le collectif dans un communiqué, précisant que cette "déconstruction" de la ligne coûtait 33 millions d'euros.
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