Disparition de Delphine Jubillar : une pelleteuse manquante et une dalle en béton, ce témoin qui avance que le corps de l'infirmière est dissimulé

Publié le , mis à jour

Le 8 février marquera peut-être un tournant dans l'affaire Jubillar puisque la justice doit dire si elle autorise oui ou non un supplément d'information dans l'enquête à la suite de la manifestation d'un témoin.

Alors que Cédric Jubillar, mari de Delphine Jubillar, attend de connaître la date de son renvoi devant les assises du Tarn, l'année 2024 pourrait-elle marquer un tournant dans cette mystérieuse affaire de disparition ?

Ni corps, ni aveux. Depuis cette fameuse nuit du 15 au 16 décembre 2020 où l'infirmière âgée de 33 ans, a disparu du domicile familial en pleine nuit à Cagnac-les-Mines (Tarn), les rebondissements ont été nombreux. 

8 février 2024 : une date décisive

L'instruction sur la disparition de Delphine Jubillar a été refermée en fin d'année 2023. En effet,  le 21 novembre dernier, les juges d’instruction, Audrey Assémat et Coralyne Chartier, signaient l'ordonnance de renvoi de son mari, Cédric Jubillar, devant la cour d'assises du Tarn. Avec l'espoir d'un procès qui pourrait se tenir courant 2024 ou début 2025.

Toutefois, le 18 janvier 2024, comme le rapportait La Dépêche du Midi, une audience s'est tenue devant la chambre d'instruction de la cour d'appel de Toulouse, pour une demande de supplément d'information dans le dossier Jubillar. 

Le 8 février, la justice rendra sa décision quant à savoir si elle autorise oui ou non ce supplément d'information demandé par le parquet général de la ville rose.

Vers de nouvelles auditions ?

Trois ans après la disparition de l'infirmière Delphine Jubillar de son domicile de Cagnac-les-Mines, l'affaire est-elle sur le point de prendre un nouveau tournant ? Si la justice donne son feu vert, cela conduirait tout du moins à la prolongation de l'enquête et à de nouvelles auditions. 

Ce témoin inattendu 

En décembre dernier, selon des informations révélées par nos confrères il y a une dizaine de jours, un témoin de dernière minute, s'est en effet manifesté. Cet homme avance que le corps de la trentenaire "pourrait être enterré sous une dalle en béton sur le chantier d'une maison en construction".

Une information, qui si elle n'a pu être encore vérifiée, est néanmoins prise très au sérieux. Dès le 19 décembre 2023, ce gendarme de la cellule d'investigation en charge d'enquêter sur la disparition de Delphine Jubillar, contactait le parquet de Toulouse pour signaler la manifestation d'un témoin de dernière minute dans l'affaire.

Ce dernier assurant "disposer d'informations" sur la disparition de Delphine Jubillar. 

La disparition d'une pelleteuse qui intrigue

"D’après cet homme, il se pourrait que le corps de Delphine Jubillar soit enterré non loin d’une maison en construction. Il justifie notamment cette indication par le fait que, peu de temps après les faits, une pelleteuse de ce chantier a disparu et n’a jamais été retrouvée", rapporte au Figaro une source proche du dossier, confirmant l'information de La Dépêche. "Le corps se trouverait plus précisément sous une dalle de béton".

Une dalle en béton qui rappelle l'affaire Vaquiez

Ce témoin qui affirme qu'une pelleteuse a disparu sur le chantier d'une maison en construction peu de jours après le signalement de la disparition de Delphine Jubillar, ,n'est pas sans rappeler la sordide affaire Aurélie Vaquiez dans l'Hérault, en 2021.

Après un mois de recherches, le corps de la jeune Héraultaise avait été retrouvé dissimulé sous une dalle en béton à son domicile.

Son compagnon, jugé aux assises, a été condamné en ce début 2024 à trente ans de réclusion criminelle. 

"Je reste réservé"

Cédric Jubillar, qui reste le principal suspect, est mis en examen pour "meurtre sur conjoint". Il est incarcéré à Seysses en Haute-Garonne. Depuis plus de trois ans, il clame son innocence. Toutes ses demandes de remise en liberté ont été rejetées.

Me Jean-Baptiste Alary, l'un des avocats, a réagi auprès du Figaro, concernant ces dernières informations, indiquant : "Les personnes qui se réveillent trois ans après l’ouverture de l’enquête et qui assurent détenir la vérité, je ne sais pas trop ce qu’on doit en penser... Je reste réservé là-dessus".

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Les commentaires (2)
Milsabords Il y a 2 mois Le 31/01/2024 à 13:20

Mince, si la pelleteuse volée n'a pas été retrouvée ça suggère que la disparue aurait pu partir avec ?

la_globule Il y a 2 mois Le 31/01/2024 à 10:09

Zut ... j'ai acheté une pelleteuse d'occaz sur le bon coin le 21 décembre !