Football : Laurent Peyrelade, un retour à Rodez en toute discrétion

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  • Laurent Peyrelade était de retour à Paul-Lignon, samedi, en tant qu’entraîneur de Grenoble.
    Laurent Peyrelade était de retour à Paul-Lignon, samedi, en tant qu’entraîneur de Grenoble. Centre Presse Aveyron - Jean-Louis Bories
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Guillaume Verdu

L’ancien entraîneur du Rodez Aveyron football s’est incliné avec Grenoble, son nouveau club (3-1), pour son retour à Paul-Lignon, samedi soir lors de la 29e journée de Ligue 2.

Un visage familier surmontant l’incontournable chèche nouée autour du cou s’est dirigé vers ses joueurs. Pour un peu, les habitués de Paul-Lignon se seraient cru revenus dans le temps, samedi soir, en voyant la silhouette aux jambes arquées de Laurent Peyrelade pénétrer sur la pelouse, au moment de l’échauffement. Sauf que cette fois-ci, l’entraîneur a rejoint la zone réservée aux visiteurs, vêtu du survêtement de Grenoble, le club qu’il a rejoint deux jours plus tôt.

Pour sa première sous ses nouvelles couleurs, le destin a réservé un sacré clin d’œil à celui qui a passé plus de sept saisons aux commandes des Ruthénois, entre 2015 et 2022. De quoi rappeler de bons souvenirs, puisque sous ordres, les sang et or ont obtenu deux montées et pris leurs habitudes en Ligue 2. Mais malgré les performances accomplies, le technicien originaire de Limoges n’a étonnamment pas eu droit à des égards particuliers de la part de son ancien public. Ni banderole ni ovation, comme si le souvenir de son passage s’était déjà estompé. Sa nomination récente a probablement pris de court tout le monde. Ou peut-être que les bons résultats actuels du Raf, désormais à la cinquième place, n’ont pas laissé place à la moindre once de nostalgie.

"On n’allait quand même pas lui ouvrir des huîtres"

De la part du club non plus rien n’a été prévu, ce qui semble évidemment un peu plus compréhensible dans un contexte compétitif, d’autant que les deux équipes se trouvaient dans le premier tiers du classement avant le coup d’envoi. "On n’allait quand même pas lui ouvrir des huîtres !", a souri le président Pierre-Olivier Murat. Et il ne faut pas y voir d’animosité. Les accolades après le match ont laissé transparaître que les liens forts entre Laurent Peyrelade et ses anciens dirigeants ou membres du staff ne sont pas rompu. D’ailleurs, avant d’être nommé sur le banc isérois pour succéder à Vincent Hognon, l’intéressé avait prévu d’assister à cette rencontre en loge.

"On est juste de passage"

Par ailleurs, l’ancien attaquant n’a pas manqué de complimenter le club aveyronnais et de rappeler de bons souvenirs devant les micros. "Le club travaille super bien, le staff aussi. Ils savent ce qu’ils doivent faire, comment le faire. Ils récoltent le fruit d’un long travail. C’est top", a souligné le coach de 53 ans. Lequel a découvert un nouveau stade, puisqu’il avait été évincé à l’automne 2022 à l’issue de l’ultime rencontre (une défaite contre… Grenoble) dans l’ancienne version de Paul-Lignon. "C’est bien, ça montre que le club continue à avancer, a-t-il noté. J’ai attendu le stade longtemps, maintenant j’ai le bonheur d’y venir en tant que spectateur ou sur le banc adverse, comme aujourd’hui (samedi)."

"J’ai digéré depuis longtemps mon départ. C’est la vie, on est juste de passage, joueurs comme entraîneurs, a-t-il ajouté. Je n’ai passé que des beaux moments ici, même quand c’était dur. Et on ne garde que cela en tête. Le club reste, les gens ne font que passer, en se mettant au service d’un projet." Qui a bien décollé lorsqu’il était l’entraîneur ruthénois.

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