Football : Poisson, Hantz, Brouard, Rizzetto, Peyrelade, Lacombe… les emblématiques entraîneurs aveyronnais commentent la folle saison de Rodez

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  • Les Ruthénois espèrent avoir encore d’autres bonheurs collectifs à célébrer d’ici à la fin de la saison.
    Les Ruthénois espèrent avoir encore d’autres bonheurs collectifs à célébrer d’ici à la fin de la saison. Centre Presse Aveyron - Jean-Louis Bories
Publié le , mis à jour
Guillaume Verdu

Après deux semaines de trêve, Rodez retrouve la Ligue 2 à Troyes, samedi 30 mars à 19 heures. Le début d’une dernière ligne droite excitante, avec la course aux barrages d’accession à la Ligue 1 en ligne de mire. Six entraîneurs passés par le club ou liés à l’Aveyron livrent leurs impressions sur le parcours du Raf et ses bons résultats.

Les questions posées aux entraîneurs

1) Vous attendiez-vous à voir Rodez cinquième à ce stade de la saison ?


2) Les Ruthénois peuvent-ils accéder aux barrages ?


3) Quel est l’apport de l’entraîneur Didier Santini dans les bons résultats ?


4) Des jeunes joueurs se révèlent : Rodez est-il le cadre idéal pour s’épanouir ?


5) Le Raf peut-il s’installer durablement dans le haut de tableau de Ligue 2 ?

Michel Poisson : "D’un certain côté, ce n’est pas si étonnant"

Michel Poisson.
Michel Poisson. Centre Presse Aveyron - G. V.

1

Les saisons précédentes, ils ont fait l’exploit de se maintenir dans des situations difficiles, au cours desquelles des qualités humaines insoupçonnées se sont révélées. Mais on sait que les saisons ne se ressemblent pas. Donc d’un certain côté, ce n’est pas si étonnant. Le staff technique a beaucoup d’humilité et on ressent un côté humain. Et quand on a ce côté humain, on peut avoir des résultats surprenants.

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Ce serait bien. Surtout si un jour ou l’autre on voudra jouer la montée, ce dont je suis persuadé. Pour cette saison, je ne sais pas s’ils arriveront à rester cinquièmes jusqu’au bout, mais ce qui est sûr, c’est qu’ils font déjà des matches dignes du niveau des barragistes. Je n’oublie pas non plus qu’ils ont perdu des points avec un petit manque de chance lors de certains matches. Sans cela, ils seraient bien plus haut. Ces petits détails pourront tourner en notre faveur dans un futur proche, lorsque les travaux de Paul-Lignon seront finis. On pourra retrouver la folie propre à ce stade quand il sera complet.

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Il a apporté de la sérenité. Maintenant, on s’entraîne plus ou moins de la même façon dans le monde entier et on sait comment les autres jouent, grâce à la vidéo. Cependant, tout le monde n’est pas chaleureux ou humain comme il peut l’être. Même si je ne le connais pas particulièrement, je constate qu’il a sa façon de parler et qu’il a le sens des responsabilités, en ne se défaussant pas sur ses joueurs dans les mauvais moments. Le message qu’il donne passe bien, auprès de ses joueurs et du public.

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Rodez n’a pas les moyens de recruter des joueurs confirmés. Cela ne l’empêche pas d’avoir un groupe en formation pour le haut niveau et qui s’épanouit de match en match. A la fin de la saison, il ne faudra pas se tromper et essayer de garder les joueurs clés pour la suite.

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On peut le souhaiter. Compte tenu de la personnalité de ceux qui gèrent le club, je ne me fais pas de souci. Ils ne se mettent pas en avant mais œuvrent pour le bien du club, tout en conservant l’esprit du terroir. Je fais partie de ceux qui rêvent de voir un jour Rodez en Ligue 1. En tout cas, à quoi ça sert d’être en Ligue 2 si on n’a pas l’ambition de monter ? J’espère que je verrai cela de mon vivant.

Frédéric Hantz : "Il y a du potentiel pour continuer à progresser"

Frédéric Hantz.
Frédéric Hantz. Centre Presse Aveyron - G. V.

1

Non, pas du tout. Je connais bien le club, j’y suis beaucoup attaché. Ce qui me surprend, c’est la trajectoire de ces dernières années. Pour moi, c’était déjà un miracle d’accéder à la Ligue 2, un miracle d’y rester et donc encore un plus un miracle d’obtenir les résultats de cette saison ! Mais les miracles n’existent pas dans le football, il faut saluer le travail des joueurs, du staff et des dirigeants. Nous sommes à une époque où les championnats professionnels se réduisent, où le niveau de la deuxième division monte. Donc être cinquième de Ligue 2 à ce moment-là de l’histoire du football français est assez exceptionnel pour Rodez.

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Ce sera difficile, le classement est très serré. Ils se trouvent en concurrence avec des équipes plus ambitieuses, en capacité de prendre plus de points qu’eux dans une fin de championnat. Je leur souhaite en tout cas d’y parvenir, mais il ne faut pas oublier que ce n’était pas l’objectif du début de saison et que c’est déjà bien d’en être là. Ils se sont lancés dans une belle aventure, cette place est atteignable mais ce sera compliqué. Il faut relever de la saison du Raf sa capacité à se mêler à cette lutte, ce qui montre qu’il y a du potentiel pour continuer à progresser.

Mais actuellement, il manque beaucoup de choses pour jouer régulièrement le haut de tableau de Ligue2. Il y a de nombreux atouts, à commencer par le sérieux et la stabilité des dirigeants, ce qui est très important, mais pour avancer il faut encore ajouter certaines choses. Avec la rénovation de Paul-Lignon, le club va être doté d’un outil formidable. Dans un second temps, ce sera important de développer les structures d’entraînement. Le club ne pourra exister sur la durée à ce niveau que si des moyens sont mis pour attirer des jeunes prometteurs, ce qui passe par l’amélioration du centre d’entraînement. Si ces deux chantiers seront terminés tant que Rodez est en Ligue 2, alors on pourra rêver plus haut.

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Parmi ses atouts, il a le fait d’avoir évolué pendant longtemps chez les amateurs. Cela aide à trouver dans les moments difficiles des ressources que ceux qui ont toujours été chez les pros n’ont pas. Je suis content pour lui, c’est un vrai bon coach et un vrai bon mec. Au niveau mondial – il ne faut pas avoir peur des mots –, Rodez est peut-être le club qui a usé le moins d’entraîneurs lors des 30 dernières années. Cette patience et cette fidélité sont aussi à l’origine des bons résultats actuels. Car il ne faut pas s’y tromper, une saison réussie est souvent le fruit du bon travail mené depuis plusieurs années.

Il ne faut pas non plus oublier ce que Laurent (Peyrelade, le prédécesseur de Santini, NDLR) a apporté pendant sept années. Il a posé les bases, Didier est passé à quelque chose de plus ambitieux dont les joueurs avaient besoin. Laurent n’avait peut-être pas d’autres possibilités que les choix hyper défensifs qu’il a fait. Didier a apporté un nouveau souffle et de l’ambition offensive. L’éclosion de Killian Corredor correspond à cela. Toutes proportions gardées, il est à Rodez ce que Kylian Mbappé est à Paris. C’est un symbole fort du club, d’autant qu’il s’agit d’un gamin qui a fait ses classes ici. Il y a eu de bons recrutements conformes aux choix de jeu et les planètes se sont bien alignées. Il n’y a qu’une seule chose à dire : bravo ! Mais il faut que dans l’environnement, les supporters, partenaires privés et élus se souviennent que rester en L2 est exceptionnel. Même finir 12e est déjà un exploit. Le problème de ces situations fastes, c’est que tout le monde pense que ça doit se reproduire.

4

C’est l’atout de Rodez. La démarche d’un joueur qui vient ici, c’est qu’il va être obligé de « se lever le cul », il n’y a pas autant de confort qu’ailleurs. C’est une ville saine, avec de vraies valeurs, qui propose un cadre de vie agréable. Un jeune joueur peut être focus sur son métier sans être distrait par des choses dangereuses. Cinq ans en Ligue 2, cela assoit vraiment chez les professionnels. On est plus pris au sérieux par les arbitres, les agents et même les joueurs. Venir à Rodez n’est pas une sanction, c’est même valorisant. Mais ce n’est le seul club à miser sur des jeunes talents.

L’intersaison à venir promet d’être difficile pour le président. Le meilleur recrutement consiste à garder ses meilleurs joueurs, mais cela ne va pas être facile. Avec les performances actuelles, certains vont être survalorisés. Je pense à Killian Corredor, qui peut prétendre jouer en Ligue 1. Il y aura des choix importants à faire.

5

Bien sûr que c’est possible de rester encore cinq ans de plus en Ligue 2. On peut se maintenir dans un championnat en profitant d’une dynamique de montée, en conservant un certain état d’esprit. Aujourd’hui, on voit que Rodez a acquis de la maturité, avec des joueurs à 100 ou 150 matches de L2. Si tout est réuni, le Raf peut même un jour monter en L1, mais ce ne sera pas facile. Il faudra être bon partout, la structuration du club, la formation, la communication, le travail au quotidien, etc. Il faut beaucoup d’exigence pour maintenir ce niveau ou aller plus haut.

Régis Brouard : "On sent que les joueurs s’éclatent"

Régis Brouard.
Régis Brouard. Centre Presse Aveyron - G. V.

1

Non, je ne m’y attendais pas. La saison dernière a été difficile, beaucoup de choses avaient changé. Ils sont restés ensuite dans une forme de continuité, mais de là à prédire qu’ils seraient dans la lutte aux barrages… C’est une équipe qui joue bien, très agréable à regarder. On sent que les joueurs s’éclatent à évoluer ensemble. On voit aussi des joueurs émerger de ce collectif qu’on n’attendait pas à ce niveau. Ils ont réussi à trouver une complicité technique, ce qui est l’une des choses les plus difficiles à mettre en place. L’équipe est assise sur son collectif. On voit que leur jeu est huilé, bien préparé, qu’ils prennent du plaisir à évoluer ensemble. Pourtant, sur le plan de la valeur intrinsèque, il y a d’autres clubs qui ont des joueurs bien meilleurs. Au cours de leur saison, les Ruthénois ont pris de la confiance grâce à des scénarios favorables, qu’ils sont allés chercher, avec des renversements de tendance, des buts dans les dernières minutes.

2

Ils ont assuré le maintien, qui est le principal objectif du club. Quand on est appelé à gagner des matches, on arrive parfois à se créer des ambitions qu’on n’imaginait pas. C’est un peu ce qu’on a vécu à Bastia la saison dernière (4e au final) , mais il n’y avait pas les barrages. Même sans le crier haut et fort, ils vont avoir envie de ça, les joueurs vont s’approprier cette ambiance. Se dire, et pourquoi pas nous ? Et après tout, pourquoi pas ? Il faudra tout de même faire avec un élément nouveau : s’ils restent dans le haut du tableau, ils auront une pression supplémentaire. Seront-ils capables de la gérer ?

3

A l’image de sa façon de se comporter sur le banc, il a amené du calme, de la sérénité. Il est bien entré dans le moule, car à Rodez il reste dans un climat serein, sans exagération, ni dans un sens ni dans l’autre. L’amalgame s’est bien fait. Je sais qu’il a une bonne relation avec son président. On peut dire que c’est le bon entraîneur au bon endroit et au bon moment. On voit aussi que Rodez a eu une histoire chahutée, et que lui aussi a connu des moments compliqués dans son cursus. La réussite actuelle montre que le travail peut être récompensé.

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Quand ça n’a pas fonctionné ailleurs, Rodez fait partie de ces clubs qui permettent de donner une deuxième voire une troisième chance. C’est un club avec de la tranquillité, qui peut convenir à certains joueurs qui n’ont pas supporté la pression connue ailleurs. C’est ce que j’ai vécu ici, après être venu d’Auxerre (en 1985).

Les dirigeants sont obligés de s’intéresser à ce genre de joueurs, ils doivent faire des coups. Un bon travail est fait à ce niveau depuis des années avec Greg (Gregory Ursule, le manager). Et il y a aussi d’autres atouts, avec le nouveau stade, la mairie qui soutient beaucoup et l’engouement en train de monter autour du club. Ils franchissent les bonnes étapes.

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Je l’espère de tout cœur pour eux. On sait que l’ambition appelle l’ambition, l’envie d’aller plus haut. Mais il faut aussi rester mesuré : ce n’est pas parce qu’une saison se déroule très bien que tout sera facile ensuite.

Franck Rizzetto : "Une équipe très plaisante à voir jouer"

Franck Rizzetto.
Franck Rizzetto. Centre Presse Aveyron - G. V.

1

Je suis agréablement surpris du championnat qu’ils font, par rapport à ce que j’attendais en début de saison. Mais quand on voit leurs matches, c’est moins surprenant. La saison dernière, déjà, je trouvais que c’était une équipe joueuse mais qui manquait de réussite. Elle est très plaisante à voir jouer car elle ose beaucoup, elle propose de nombreuses courses, elle est très généreuse. Si Rodez se retrouve si haut alors que c’est l’un des plus petits clubs de Ligue 2, tout le mérite en revient aux joueurs, au staff et aux dirigeants.

2

Tout est possible. S’ils en sont là aujourd’hui, il n’y a pas de raison que cela s’arrête. Un peu comme pour Brest, qui est un surprenant deuxième en Ligue 1. Pour durer, il faudra rester simple surtout qu’ils continuent à jouer comme ils en ont l’habitude. Je ne suis pas présent au quotidien pour connaître leurs secrets de réussite, mais si ça marche, c’est en grande partie dû au coach et à un recrutement bien fait, avec des joueurs qui ont adhéré au projet de leur entraîneur.

3

Didier Santini a voulu conserver le système de jeu qui était en place, en tentant plus. Cela a conduit au maintien la saison dernière et aux bons résultats actuels, avec un jeu attrayant. J’ai beaucoup de respect pour ce qu’a fait Laurent Peyrelade avant lui, on sait tous ce qu’il a apporté à Rodez. Mais ce qu’emmène Santini est loin d’être inintéressant. Même la saison dernière, lorsque le Raf était en bas de classement, il n’a jamais été malmené. Il manquait seulement de réussite.

4

Bien sûr. On sait que le club aime ça, mettre en avant des joueurs qui cherchent à se révéler. Quand ça marche, tout le monde est gagnant. C’est une politique d’autant plus nécessaire que Rodez est l’un des plus petits budgets de son championnat.

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Il est trop tôt pour le dire. C’est déjà une belle performance de durer en Ligue 2 par rapport aux moyens qui sont les leurs. Tout le mérite en revient au travail fourni par le président, Greg (Gregory Ursule) et l’ensemble du club. Bravo à eux.

Laurent Peyrelade : "Chacun est performant à la place qui est la sienne"

Laurent Peyrelade.
Laurent Peyrelade. Centre Presse Aveyron - G. V.

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Dans le premier tiers du classement, oui. Ils ont fait un très bon recrutement. Gus (Guillaume Laurens, le directeur du développement) et Greg (Gregory Ursule) ont très bien travaillé, en attirant des profils qui collent aux principes de jeu et à l’image du club.

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Oui, ils peuvent y arriver. La dynamique est bonne, c’est une équipe sûre de ce qu’elle doit faire, qui maîtrise super bien son jeu et où chaque joueur se fond bien dans le collectif. Ils ont aussi les qualités offensives pour prétendre aux barrages. Et on n’est jamais à cet endroit-là par hasard.

3

Il est un très bon chef d’orchestre. Aussi bien dans la positivité ou la sûreté qu’il donne à son équipe, que dans la façon avec laquelle il manage son staff. C’est tout un ensemble de petites choses qui fait que tout est bien huilé, que chacun est performant à la place qui est la sienne.

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L’image qu’ont les jeunes joueurs de Rodez est désormais celle d’un vrai club de Ligue 2. C’est très important pour parvenir à recruter. Quand on bataille depuis des années pour avoir l’image d’un club fiable, c’est top d’en récolter les fruits.

Toutefois, avoir des jeunes qui performent est bien, mais quand ils t’appartiennent, c’est encore mieux. C’est dommage de ne pas pouvoir vendre des joueurs comme Andreas Hountondji ou Dembo Sylla (prêtés respectivement par Caen et Lorient). Mais ce n’est pas non plus la préoccupation première à l’instant T : la priorité est de donner une belle image, de dégager quelque chose de fort et de pouvoir s’installer en Ligue 2. Et pour l’instant, ils sont totalement dans les clous.

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Pour cela, il faudra réussir à pérenniser un groupe, conserver les meilleurs joueurs et bien recruter. C’est toujours plus facile d’avancer en gardant ses meilleurs joueurs. Si on compare la photo d’aujourd’hui et celle d’il y a cinq ans, on voit que les structures ont évolué, le staff aussi, que tout grandit tranquillement. Les structures sont importantes mais selon moi, l’âme d’un club l’est tout autant. J’entends par là sa capacité de travail, sa fidélité à un territoire et sa volonté de s’améliorer d’année en année, en travaillant intelligemment. C’est ce qu’ils font parfaitement.

Enfin, je vois que la façon dont le Raf est perçu de l’extérieur a changé. Il y a cinq ans, il était comme un club qui n’allait jamais arriver à se maintenir, maintenant il est considéré comme un club structurel de Ligue 2. Dans l’imaginaire du milieu, ce n’est plus pareil.

Guy Lacombe : "On peut être étonné, mais sur ce que l’on voit, il n’y a rien à dire"

Guy Lacombe.
Guy Lacombe. Centre Presse Aveyron - G. V.

1

Je pense que pas grand monde n’attendait cela. Ils font une saison exceptionnelle. Depuis que Didier Santini est arrivé, le club s’est sauvé et puis cette année, cela se passe très bien. Il y a aussi eu de très bonnes pioches au niveau du recrutement qui ont permis de mettre en place ce jeu vers l’avant. On peut être étonné mais sur ce que l’on voit, il n’y a rien à dire. Les Ruthénois méritent leur place, ils n’ont rien volé.

2

Ils ont autant de chance que les autres. Je pense qu’ils ont obtenu leur objectif minimal, à savoir le maintien, et maintenant, ils n’ont rien à perdre. On a bien vu lors du match contre Grenoble, un autre prétendant aux barrages, ce qu’ils sont capables de faire, même s’ils ont eu un peu de mal au début. Il y a des moments où les clubs vivent des années fastes, il faut savoir en profiter.

3

L’arrivée de Didier est liée à ces bons résultats. On voit que les joueurs s’épanouissent dans son projet de jeu. Mais il ne faut pas oublier que les entraîneurs ne sont pas des magiciens non plus : si on n’a pas de bons joueurs, on n’arrivera pas à faire grand-chose. Je pense qu’il est arrivé au bon endroit au bon moment. Ce qu’a fait Laurent avant lui était essentiel. Et puis quand Didier a été mis en place, tout le monde a pris conscience qu’il y avait quelque chose à faire. Cela souligne aussi l’importance du rôle de président, qui est pour moi l’homme le plus important dans un club, par sa capacité à prendre des bonnes décisions, à mettre en place des gens pour qu’ils travaillent dans de bonnes conditions. C’est le cas ici.

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Rodez est une ville moyenne, ancrée dans l’Aveyron, avec des valeurs. Quand on vient ici, on propose aux joueurs de s’éclater dans le foot, et pas dans les à-côtés. Ce club me paraît familial, c’est un cadre rassurant. On s’aperçoit d’ailleurs dans le football français que de plus en plus de clubs dans ce genre performent grâce à des atouts insoupçonnés.

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Le problème va se poser en fin de saison, car beaucoup de joueurs vont être sollicités. Il faudra soit les convaincre pour continuer l’aventure, soit bien recruter pour les remplacer. Cela peut être un moment difficile. En attendant, il y a une opportunité à saisir. Si Rodez a la chance de jouer les barrages, et pourquoi pas plus, ce serait magnifique.

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