La Millavoise Julia Fangeaud sera bientôt en haut de l’affiche, avec le documentaire "Resilient man"

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  • La Millavoise Julia Fangeaud (2e à partir de la gauche) est la productrice du documentaire "Resilient man" et pose avec l’équipe du film.
    La Millavoise Julia Fangeaud (2e à partir de la gauche) est la productrice du documentaire "Resilient man" et pose avec l’équipe du film. Reproduction L'Aveyronnais
  • Ce film réalisé par Stéphane Carrel sort mercredi 17 avril. Deux projections sont programmées en Aveyron : Saint-Affrique le 5 mai et Millau le 7. Ce film réalisé par Stéphane Carrel sort mercredi 17 avril. Deux projections sont programmées en Aveyron : Saint-Affrique le 5 mai et Millau le 7.
    Ce film réalisé par Stéphane Carrel sort mercredi 17 avril. Deux projections sont programmées en Aveyron : Saint-Affrique le 5 mai et Millau le 7. Reproduction L'Aveyronnais
Publié le
Rui DOS SANTOS

Née à Millau et âgée de 38 ans, installée en région parisienne, elle est la productrice de ce film, qui sort mercredi 17 avril et qui raconte le combat du danseur australien Steven McRae pour remonter sur scène. Deux projections sont d'ores et déjà programmées en Aveyron.

Au sommet de sa gloire, Steven McRae, brillant danseur étoile au Royal Ballet de Londres, se blesse au tendon d’Achille et s’effondre sur scène. Sa carrière semble finie. Pourtant, après deux ans d’absence, accompagné par ses entraîneurs et l’équipe médicale de la compagnie, il suit un programme spécial pour revenir à son plus haut niveau. Malgré l’adversité, Steven McRae compte bien remonter sur scène et danser à nouveau les plus prestigieux rôles du répertoire".

Réalisé par Stéphane Carrel, ce film, intitulé "Resilient man", sort mercredi 17 avril au cinéma. Réalisateur de documentaires et auteur, il en explique la génèse : "Je voulais montrer et raconter la fragilité de la vie, la vulnérabilité d’un homme, mais également sa capacité à se relever. Si j’ai aussi voulu réaliser ce film, c’est parce qu’il est très rare de montrer un danseur abîmé. C’est un sujet tabou. Un joueur de foot a le droit de se blesser et d’avoir mal, un danseur non. Le danseur doit briller et nous faire rêver".

Sélectionné pour le FipaDoc, le réputé festival du documentaire de Biarritz, où il a connu sa toute première projection en salle (trois au total) voilà quelques semaines, "Resilient man" est produit par une Aveyronnaise.

Née à Millau, le 17 juillet 1985, Julia Fangeaud est installée désormais en région parisienne. Mais, elle aime à rappeler, avec un grand sourire, qu’elle est "une pure production millavoise" ! Après du bénévolat dans un service volontaire européen en Grèce, elle a goûté à diverses expériences, pour le cinéma et pour la télévision.

"La boule au ventre et hâte de le partager"

Alors qu’elle a intégré, en février de l’année dernière, Haut et court doc, société créée en 2019 à Paris, qui développe et produit des films contemporains et atypiques, en tant que productrice exécutive et chargée de développement, elle travaille depuis plus de deux ans sur son premier long métrage pour le cinéma. "La gestation a été longue mais l’accouchement est tout proche, se réjouit-elle. J’ai, à la fois, la boule au ventre et hâte de le partager avec le public".

Elle poursuit : "C’est un super beau film, qui peut ainsi toucher tout le monde. C’est, en effet, une histoire universelle, celle de la reconstruction, au-delà de la danse. Ce n’est pas un documentaire cérébral car il est du domaine de l’émotion". Elle conclut avec une réflexion davantage personnelle : "Je tiens à cette production car j’y ai mis tout mon amour, mon énergie".

Si l’avant-première, en présence de toute l’équipe et du danseur australien Steven McRae, est fixée jeudi 4 avril, à 20 heures, à L’Arlequin, 76 rue de Rennes, à Paris (6e), Julia Fangeaud n’en oublie toutefois pas ses origines aveyronnaises. Elle présentera, en effet, "Resilient man" dans les salles obscures à Saint-Affrique et à Millau, respectivement dimanche 5 mai, à 17 heures, et mardi 7 mai, à 20 heures.

Dans la cité du gant, elle assurera des séances scolaires, au lycée Jean-Vigo, là où elle a d’ailleurs fait ses classes, avec les élèves de l’option cinéma mais également le professeur d’anglais car le film est en V.O. sous-titrée.

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