Basket-ball : "Un mélange de plein d’émotions", la joie de la Ruthénoise Leïla Lacan après sa sélection à la Draft WNBA

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  • Dans la nuit de lundi à mardi, Lacan a été draftée au premier tour par Connecticut.
    Dans la nuit de lundi à mardi, Lacan a été draftée au premier tour par Connecticut. Repro CP - Repro CP
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La Ruthénoise Leïla Lacan a été draftée en WNBA, durant la nuit du lundi 15 avril au mardi 16, en 10e position du premier tour par le Connecticut Sun, qui a ainsi acquis ses droits pour l’avenir.

" With the tenth pick in the 2024 WNBA Draft, the Connecticut Sun select Leïla Lacan, from France. " Depuis la nuit de lundi à mardi, la Ruthénoise doit entendre cette phrase prononcée par Cathy Engelbert, "commissioner" du championnat américain, en boucle dans sa tête. Elle, la jeune de 19 ans formée en Aveyron, vient d’être sélectionnée par une franchise de "la plus grande ligue du monde", à en croire ses mots dans nos colonnes lundi, devenant ainsi la 15e Française de l’histoire à être draftée. Qui plus est, en 10e position du premier tour, juste derrière sa compatriote Carla Leite (Dallas). Une première pour le département !

Leïla Lacan : "Ça a été un mélange de plein d’émotions, c’est encore un peu confus"

"J’ai regardé la Draft en direct chez moi avec une amie, sur un vidéoprojecteur. Ça a été un mélange de plein d’émotions. C’est encore un peu confus, reconnaît l’intéressée, depuis Angers, quelques heures après l’événement. Je crois que j’ai vraiment réalisé quand j’ai eu Caro’ (Caroline Aubert, son agent) au téléphone et après quand j’ai vu la vidéo sur Instagram du moment où ils annoncent mon prénom. C’est là que j’ai ressenti une excitation et que le stress a un petit peu disparu. Je suis sur un petit nuage, je suis super contente."

Une fois l’annonce faite par la boss de la Ligue, les messages ont commencé à pleuvoir sur le téléphone de Leïla Lacan, notamment en provenance de Rodez et ses alentours. "Ils sont contents et fiers de moi. J’avais aussi reçu des messages de certains de mes anciens coachs (dont Nicolas Flottes) avant, pour me dire qu’ils allaient regarder. Ça fait plaisir de sentir que je suis encore suivie par ces personnes qui ont compté mine de rien dans mon parcours. Je tire Rodez avec moi, on va dire, donc ça fait plaisir !" L’Aveyronnaise a aussi reçu un message de sa coéquipière en équipe de France, Sandrine Gruda, draftée, elle, en 2007 par le Sun : "J’ai déjà discuté avec elle de son expérience en WNBA, mais pas précisément de Connecticut, donc j’espère que l’occasion se présentera."

Pas directement aux États-Unis

Sans plus tarder, la joueuse capable d’évoluer aux postes 1 et 2 a aussi eu ses premiers contacts avec les dirigeants de sa nouvelle franchise : "Je les ai eus rapidement au téléphone dans la nuit. C’était histoire de se présenter. C’est quand même un moment fort et ce sont eux qui me l’offrent, donc c’était cool d’avoir un premier échange avec eux."

Et ce, même si elle ne rejoindra probablement pas l’équipe dès la première saison, le calendrier américain n’étant pas compatible avec son objectif de Jeux olympiques avec les Bleues cet été. Alors, quand jouera-t-elle dans le pays de l’Oncle Sam ? "Aujourd’hui, je ne peux pas me prononcer sur une année exacte. Quand tout sera aligné, j’irai", se contente de dire celle qui poursuivra sa progression en France lors du prochain exercice avec son nouveau club, Basket Landes. Un sujet que ses représentants n’ont d’ailleurs pas souhaité qu’elle évoque en conférence de presse, mardi.

Draftée dans une ville avec moins d’habitants que Rodez

Avant d’apprendre la bonne nouvelle, l’Aveyronnaise n’était pas forcément familière avec le Connecticut, elle qui n’a jusqu’alors été qu’à New York aux États-Unis… pendant une semaine lorsqu’elle avait 8 ans. "J’ai regardé un petit peu, mais je ne connais rien sur la ville, concède Leïla Lacan. J’ai vu qu’il y avait un accès à la mer pas très loin, donc ça me va."

Si elle venait un jour à revêtir le maillot de la franchise finaliste de WNBA en 2022, elle ne devrait toutefois pas être dépaysée. Et pour cause, le Connecticut Sun est basé à Uncasville, une commune de près de 19 000 habitants. Soit moins que Rodez ! "Je trouve que c’est peut-être mieux pour moi, parce que ça enlève le côté impressionnant des États-Unis, avec les grands buildings que l’on peut imaginer quand on vient de Rodez et qu’on n’est jamais trop sortie (rires)."

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