Chasse : sécurité, 13 000 sangliers abattus… À l’issue de la saison, Jean-Pierre Authier, président de la fédération de l’Aveyron fait le point

Abonnés
  • "On maintient le cap sur la sécurité", assure Jean-Pierre Authier.
    "On maintient le cap sur la sécurité", assure Jean-Pierre Authier. Centre Presse Aveyron - José A. Torres
Publié le

Au lendemain de l’assemblée générale de la fédération de chasse de l’Aveyron, son président, Jean-Pierre Authier, fait un point d’étape sur la santé de cette activité sur le territoire, haut lieu de la chasse avec près de 10 000 pratiquants.

Comment se porte la fédération de chasse aveyronnaise ?

Très bien. Nous comptons environ 10 000 chasseurs. Le chiffre baisse à cause de la pyramide des âges, mais on perd beaucoup moins qu’avant. Cette année, la baisse est de moins d’un pourcent. Ce qui est remarquable, c’est que l’on fait passer beaucoup plus de permis qu’il y a quinze ans. Nous sommes passés de 150 à 350 personnes qui s’inscrivent pour passer le permis de chasse.

Ça témoigne d’un engouement de plus en plus important, notamment de jeunes chasseurs. Également, nous avons de plus en plus de femmes. Sur dix nouveaux pratiquants, aujourd’hui, deux sont des femmes.

Cette saison s’est bien passée ?

Oui, ça s’est très bien passé. Forcément, il y a une importante population de gros gibiers, mais ça n’a rien de surprenant. On a prélevé 13 000 sangliers, c’était une grosse saison. Leur nombre est tout de même bien contenu ici, contrairement à chez certains de nos voisins.

Des cerfs supplémentaires ont été prélevés, dans l’Aubrac notamment. La condition, c’était que la venaison soit destinée aux associations caritatives. On a donné trois tonnes de viande aux Restos du cœur et au Secours populaire ainsi qu’à l’hôpital d’Espalion et aux Ehpad du Nord-Aveyron.

Quels grands axes avez-vous fixés pour la prochaine saison ?

On maintient toujours le cap sur la sécurité, ça reste un objectif majeur. On est en train de compléter l’offre de formation que l’on a depuis des années. L’idée c’est de la remettre au goût du jour, de la retravailler.

Un autre axe que l’on développe, c’est d’aller vers les autres usagers de la nature via des partenariats. Cela englobe les motards, les vététistes, les marcheurs… Le but c’est d’initier des actions communes. Par exemple, nous avons acheté un brasero et on pourra le prêter aux organisateurs d’événements voire les aider financièrement.

Cet article est réservé aux abonnés
Accédez immédiatement à cet article
2 semaines offertes
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?