Tunisie: gendarmes et combattants armés tués dans des affrontements

  • Des opposants tunisiens réclament la démission du gouvernement à Tunis le 23 octobre 2013
    Des opposants tunisiens réclament la démission du gouvernement à Tunis le 23 octobre 2013 AFP - Fethi Belaid
  • Des manifestants tunisiens à Tunis, le 23 octobre 2013
    Des manifestants tunisiens à Tunis, le 23 octobre 2013 AFP - Fethi Belaid
  • Un dispositif policier très important est déployé sur l'avenue Habib Bourguiba à Tunis lors de manifestations anti-gouvernementales le 23 octobre 2013
    Un dispositif policier très important est déployé sur l'avenue Habib Bourguiba à Tunis lors de manifestations anti-gouvernementales le 23 octobre 2013 AFP - Fethi Belaid
Publié le
AFP

Des gendarmes tunisiens et des combattants armés clandestins sont morts mercredi dans des affrontements dans la région de Sidi Bouzid (centre-ouest), a appris l'AFP auprès de sources policières et hospitalières.

"Au moins deux gardes nationaux et deux (combattants) de l'autre camp ont été tués", a indiqué à l'AFP un responsable du ministère de l'Intérieur sous couvert d'anonymat, promettant "un bilan officiel complet dans la journée".

Une source à l'hôpital de la localité de Sidi Ali Ben Aoun où les combats ont lieu a fait état de trois gendarmes tués.

La télévision publique, Wataniya-1 a aussi fait état à l'antenne de trois agents de la garde nationale, l'équivalent de la gendarmerie, tués.

Selon une source policière sur les lieux, les gendarmes ont essuyé des tirs alors qu'ils allaient effectuer une descente dans une maison de Sidi Ali Ben Aoun.

La semaine dernière deux gendarmes avaient été tués dans la région de Béja (70 km à l'ouest de Tunis) dans des circonstances similaires par un "groupe terroriste", selon les autorités.

Une opération militaire dans les jours qui ont suivi a fait neuf morts parmi les combattants clandestins.

La Tunisie est régulièrement déstabilisée par des attaques de la mouvance jihadiste armée liée à Al-Qaïda selon le gouvernement.

La mort des deux gendarmes la semaine dernière a déclenché une fronde au sein des forces de l'ordre, des dizaines d'agents ayant forcé la semaine dernière le Premier ministre Ali Larayedh et le président Moncef Marzouki à quitter une cérémonie funèbre.

Les derniers affrontements interviennent alors que doit s'ouvrir mercredi un "dialogue national" entre les islamistes au pouvoir et l'opposition pour résoudre la crise politique déclenchée le 25 juillet par l'assassinat d'un député d’opposition attribué aux jihadistes.

Le Premier ministre, qui est censé s'engager à démissionner pour permettre le début de ces négociations, ne s'était toujours pas exprimé à 15H00 GMT alors que ses services avaient annoncé une déclaration publique pour 13H30 GMT. Aucune explication pour ce retard n'a été donnée dans l'immédiat

Source : AFP

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?