Réforme des rythmes scolaires : les bons et les mauvais élèves
Enseignement. Alors que les enseignants manifestent aujourd'hui pour dire tout le mal qu'ils pensent de la réforme des rythmes scolaires, les élus aveyronnais sont pour la plupart sur la même longueur d'ondes.
En Aveyron, la fronde contre les rythmes scolaires continue. Alors que les enseignants manifestent aujourd'hui pour dire tout le mal qu'ils pensent de la réforme, les élus aveyronnais sont pour la plupart sur la même longueur d'ondes. "Trop chère", "inadaptée aux réalités du terrain", la réforme passe mal auprès des édiles.
Une facture 35000€ pour Flavin
A Curan, le président de l’Association des maires du département (ADM 12), Jean-Louis Grimal met en avant "la difficulté des communes rurales à trouver un personnel encadrant qualifié". "Car si les villes plus importantes possèdent déjà des éducateurs, les communes plus modestes vont devoir financer cet encadrement qui pourrait se répercuter sur la fiscalité locale", prévient l'édile qui estime le coût de la réforme à 150 à 200€
A Flavin, le maire André Ferrier valide cette analyse, évoquant pour sa commune un surcoût de 35000€ par an.
L'exemple réussi de Souyri
La commune de Salles-la-Source, 2000 habitants et deux écoles, l’école publique à Souyri (quatre classes, de la petite section maternelle au CM2) et l’école primaire privée Saint-Joseph (deux classes) dans le bourg-centre, a tenu son pari sans trop de difficulté. Et ce, avec un certain succès. Ici, le temps périscolaire est géré par Le Créneau, une association créée en 2001 par les parents d’élèves de l’école de Souyri, pour assurer justement le temps périscolaire (avant l’ouverture matinale de l’école, entre midi et 14
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