JO: Jason Lamy-Chappuis en haut du tremplin

Quatre ans après la médaille d'or décrochée à Vancouver en 2010, Jason Lamy-Chappuis, porte-drapeau de la délégation française, remet en jeu mercredi son titre olympique du combiné nordique (petit tremplin).

En haut du tremplin de 90 mètres, pour la première épreuve (à partir de 13h30 locales, 10h30 françaises), les images devraient se bousculer dans la tête de Jason Lamy-Chappuis, 27 ans. Les souvenirs de la médaille d'or décrochée en 2010, et du retour victorieux à Bois d'Amont, dans les hautes vallées du Jura.

Lamy-Chappuis aborde ce nouveau rendez-vous partagé entre les résultats mitigés tout au long de l'hiver et une confiance quasi inébranlable, nourrie par sa culture américaine et surtout ses résultats lors des grandes compétitions.

Ainsi, en 2013, il aborda les Championnats du monde à Val di Fiemme (Italie) dans des conditions identique. Résultat: il décrocha trois titres (petit tremplin, épreuve par équipes et sprint par équipes).

Il devra surtout limiter la casse au saut, son point faible depuis le début de la saison, afin d'aborder l'épreuve de ski de fond (10 km, 16h30 locales/13h30 françaises) sans trop de retard sur ses adversaires, et notamment l'Allemand Todd Lodwick, qui participe à ses sixièmes JO.

Havard Klemetsen, très performant en saut, sera l'autre adversaire à surveiller de près, lui qui rêve d'apporter à la Norvège une première médaille d'or olympique dans cette discipline depuis les JO de Nagano en 1998.

Comme ses adversaires, Lamy-Chappuis devra également dompter une neige très lourde et humide, qualifiée de bouillie par l'Américain Bill Demong, champion olympique sur grand tremplin (120 m) en 2010.

Pour qui la descente dames?

La descente dames (11h00 locales/08h00 françaises) constituera l'autre temps fort de la journée. Les chances de Marie Marchand-Arvier, seule représentante française en l'absence de Marion Rolland, semblent assez réduites. Mais qui sait, dans des conditions de neige particulières, mêlant vraisemblablement glace sur le haut de la piste, et "soupe" lourde sur le bas?

En l'absence de l'Américaine Lindsey Vonn, contrainte de renoncer aux JO en raison d'un genou hors d'état, la victoire devrait surtout se jouer entre deux camps; d'un côté les "éternelles", l'Allemande Maria Höfl-Riesch, sacrée lundi en super-combiné, et l'Américaine Julia Mancuso, de l'autre une vague de jeunes prétendantes.

La Suissesse Lara Gut et l'Autrichienne Anna Fenninger paraissent notamment armées pour prétendre au titre. En revanche, Tina Weirather, l'étoile du Liechtenstein, faisait aussi partie du lot. Mais la fille de la grande Hanni Wenzel (double médaillée d'or aux JO de 1980 à Lake Placid) s'est blessée à un genou en chutant dimanche à l'entraînement. Elle a dû renoncer, "le coeur brisé".

Source : AFP