Sidaction : près d'un étudiant sur trois n'utilise jamais de préservatif
Une enquête publiée par la mutuelle étudiante Smerep, à l'occasion du Sidaction 2014 organisé du 4 au 6 avril, montre une certaine confusion entre contraception et protection.
Près d'un étudiant sur trois ne se protège pas lors des rapports sexuels, selon une enquête publiée par la mutuelle étudiante Smerep à l'occasion du Sidaction 2014 organisé du 4 au 6 avril. Près de 30 % des étudiants ayant des rapports sexuels déclarent ne jamais utiliser de préservatif et ils ne sont que 41 % à l'utiliser systématiquement, selon l'enquête.
Des pratiques à risque qui touchent plus particulièrement les étudiantes : près de 80 % des étudiants indiquent avoir déjà eu un rapport sexuel et 30 % d'entre eux admettent ne jamais utiliser de préservatif, un pourcentage qui atteint 39 % chez les étudiantes.
"Cela enlève la magie du rapport sexuel"
Trois raisons principales sont avancées : les deux partenaires ont fait un test de dépistage (environ 60 % des cas), l'un des deux utilise un autre moyen de contraception (environ 50 % des cas) et "cela enlève la magie du rapport sexuel" (environ 20 %). Outre la confusion entre contraception et protection contre les MST, le dépistage apparaît "aléatoire" : un tiers de l'ensemble des étudiants interrogés indique réaliser systématiquement un dépistage en cas de changement de partenaire.
En revanche, près de 40 % admettent ne jamais pratiquer de dépistage (38 % des étudiants en France contre 32 % de ceux d'Ile-de-France). Pour leur part, les étudiants d'Ile-de-France sont plus enclins à réaliser un test de dépistage à chaque changement de partenaire dans 40 % des cas, contre seulement 33 % en France.
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