Coup de tonnerre sur le festival intercontinental de feux d'artifices

La dix-septième édition du Festival intercontinental de feux d’artifices est programmée le 19 juillet. Quatre équipes, représentant quatre pays vont en découdre dans le site grandiose de l’ancienne Découverte dans lequel les artificiers ont toute latitude pour créer les feux qu’ils souhaitent. Et cette année, au regard des nations en compétition qui ont toutes l’avantage de bien connaître les lieux pour s’y être déjà produit au moins une fois, le spectacle devrait être  "grandiose", aux dires de Jean-Claude Granier, le patron et le fondateur de l’événement. 

Dernière édition ?

On pourrait donc penser que tout va bien dans le meilleur des mondes. Il n’en est rien ! Car cette XVIIe édition pourrait bien être la dernière de cette manifestation qui, au fil des ans, malgré des hauts et des bas, quelques impondérables de taille dus aux caprices de la météo, s’était taillée la part du lion dans le ciel estival et étoilé aveyronnais. "Du côté de l’organisation, nous sommes rodés, confie Jean-Claude Granier, mais le stress lié à la météo est épuisant.

La Poste en cause

Et de poursuivre : "cette année, cerise sur le gâteau, nous sommes de surcroît confrontés à la grève de La Poste. Si bien qu’à une dizaine de jours seulement du festival, nous ne savons absolument pas où nous en sommes ni où nous allons. On ne reçoit pas de courrier, et comme on ne reçoit pas les chèques, on ne peut pas envoyer les réservations. À l’heure actuelle, nous avons enregistré à peine 10% du niveau des réservations habituellement recueillies. Il en va de même bien évidemment pour la partie restauration. Sur ce seul poste-là, on sait d’ores et déjà que plusieurs milliers d’euros manqueront à l’appel. Ajoutez à cela le grand nombre de nos interlocuteurs téléphoniques qui nous houspillent à longueur de journée car ils ne comprennent pas ce qui se passe et pensent qu’on les mène en bateau…" Bref. Pour les organisateurs, "la coupe est pleine !"