Pacte de responsabilité : le groupe Burlat en exemple

Cécile Pozzo di Borgo, la préfète de l’Aveyron, a visité le nouveau site du groupe Burlat, situé depuis le 15 juin sur la zone de Cantaranne (à Onet- le-Château). La visite avait pour but de montrer un cas concret d’une "PME qui joue le jeu de l’investissement et de l’emploi", dans le cadre du Pacte de responsabilité et de solidarité, a expliqué la représentante de l’État.

"C'est un fleuron"

"Nous avons tous en mémoire le choc de ce qu’avait été la fermeture de Drimmer. Un véritable sinistre pour ce fleuron local. C’est un fleuron, dans un autre secteur économique, je l’espère qui prend le relais", a ajouté la préfète, après la visite des locaux toujours en cours de rénovation mais déjà opérationnels. Dans le cadre de ce pacte de responsabilité et de solidarité, le groupe Burlat a bénéficié d’une aide de 32 000 € (en crédit d’impôt) tandis qu’il a injecté un million d’euros d’investissement.

"Une somme bien que faible reste importante pour nous, au regard de nos investissements", a expliqué Henri Burlat, responsable de l’agence de communication et fils de Didier Burlat, le PDG du groupe. Cet investissement opéré sur la zone de Cantaranne témoigne, en réalité, de la dynamique de cette petite entreprise comptant à ce jour 45 salariés, répartis sur quatre entités juridiques. Crée en 1985, Burlat Photocomposition à l’époque, n’a pas cessé de s’agrandir et surtout d’évoluer en s’adaptant au marché.

Des formulaires administratifs à l'impression 3D

Partie de la composition de formulaires administratifs, le groupe Burlat est capable aujourd’hui de proposer des objets imprimés en trois dimensions. Mieux, parmi sa clientèle, il dit compter sur de grands groupes nationaux ou internationaux (Orange, BNP Paribas, Suzuki, Total lubrifiants, Adagio, Center parcs...) mais également des clients locaux (Conseil général, mairies, Agglo, l’hôpital de Rodez, le café Bras, Bosch, Unicor, les Forges de Laguiole...) Cette clientèle fait confiance au groupe Burlat car il a su « coller » à l’évolution du métier d’imprimeur.

Si Burlat continue de faire de l’impression Offset et numérique, il a aussi créé une filiale comme Galago qui réalise des créations pour tous supports. Le groupe a également pris en compte la logistique de certaines entreprises pour l’envoi de commandes, la création de sites ou encore le mailing....Des métiers a priori éloignés des fondations du groupe, mais qui permettent à l’entreprise de prospérer et à l’État de les citer en exemple, aujourd’hui.