Mistral : le montant versé à Moscou inférieur à 1,2 milliard d'euros

  • Un navire de guerre Mistral, le 16 mars 2015, dans le port de Saint-Nazaire
    Un navire de guerre Mistral, le 16 mars 2015, dans le port de Saint-Nazaire AFP/Archives - GEORGES GOBET
  • Accord franco-russe sur les Mistral
    Accord franco-russe sur les Mistral AFP - K. Tian/P. Defosseux, pld/dmk/abm/vl/iv/tsq
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Centre Presse Aveyron

Le montant exact de la somme versée par la France à la Russie pour le règlement du dossier des navires Mistral "sera communiqué au parlement" mais sera inférieur au prix d'achat initial de 1,2 milliard d'euros, a indiqué jeudi le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian.

Interrogé par la radio RTL, le ministre a souligné que, suite à l'accord annoncé mercredi soir entre Paris et Moscou sur le règlement de cet épineux dossier, les deux navires étaient désormais "en pleine propriété de la France", qui va leur chercher un nouvel acquéreur.

"Un certain nombre de pays, ils sont nombreux, ont fait connaître leur intérêt pour ces bateaux", a-t-il assuré. "Il est souhaitable de le faire le plus rapidement possible. On ne pouvait pas le faire tant que le contentieux n'était pas réglé avec la Russie, c'est le cas (...) Il n'y a plus de contentieux".

"La France remboursera à la Russie l'ensemble des frais engagés par la Russie pour l'acquisition de ces bateaux. Le prix initial était d'environ 1,2 milliard, le prix de l'accord sera inférieur puisque la Russie sera remboursée à l'euro l'euro des engagement financiers qu'elle a pu mobiliser", a précisé M. Le Drian. "Le montant exact sera communiqué au parlement parce qu'il y aura une loi de ratification. Le parlement va être saisi très rapidement du montant et du dispositif".

Cet accord met fin à huit mois d'intenses négociations entre Paris et Moscou sur la non-livraison de ces deux bâtiments de guerre, décidée en novembre par la présidence française à un moment où les Occidentaux multipliaient les sanctions contre la Russie, accusée de soutenir les séparatistes pro-russes dans l'Est de l'Ukraine, ce que Moscou dément.

Le premier navire, le Vladivostok, devait être initialement livré à la mi-novembre 2014, et le second, le Sébastopol, devait l'être à l'automne 2015.

Une source militaire russe avait indiqué mardi à l'agence de presse officielle russe Tass que des experts russes allaient être envoyés en France en septembre pour démanteler et récupérer les équipements de communication à bord des deux navires.

A Moscou, le Kremlin a confirmé mercredi l'accord avec Paris, indiquant même que la France avait déjà remboursé les avances payées par les Russes.

Source : AFP

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