La Chine autorise son fonds de pension à investir en Bourse

  • La Chine va autoriser son gigantesque fonds de pension étatique à investir dans les Bourses locales  à l'issue d'une vente massive d'actifs, a annoncé dimanche l'agence d'Etat Chine nouvelle.
    La Chine va autoriser son gigantesque fonds de pension étatique à investir dans les Bourses locales  à l'issue d'une vente massive d'actifs, a annoncé dimanche l'agence d'Etat Chine nouvelle. AFP/Archives - JOHANNES EISELE
Publié le
Centre Presse Aveyron

La Chine va autoriser son gigantesque fonds de pension étatique à investir dans les Bourses locales à l'issue d'une vente massive d'actifs, a annoncé dimanche l'agence d'Etat Chine nouvelle.

Le fonds de pension pourra investir jusqu'à 30% de ses actifs nets en actions, selon une directive du Conseil d'Etat citée par Chine nouvelle.

Auparavant, le fonds de pension ne pouvait investir que dans les bons du Trésor et les dépôts en banque. La nouvelle directive lui permet en outre d'investir dans les obligations convertibles, les contrats à terme et les projets d'infrastructures.

Fin 2014, le fonds, auquel les travailleurs doivent cotiser, avait 3,5 milliards de yuans ( 480 milliards d'euros).

La décision pourrait aider le fonds à investir des milliards de yuans dans des titres chinois après qu'une déroute boursière a contraint le gouvernement à prendre en urgence des mesures de soutien.

Selon Chine nouvelle, la mesure devrait permettre au pays d'augmenter ses retours sur investissements afin de pouvoir faire face au veillissement grandissant de sa population.

La Bourse de Shanghaï a chuté vendredi de 4,25%, après plusieurs séances en forte baisse. Sur la semaine, elle s'est effondrée de 11,5% alors que s'avivent les inquiétudes sur les faiblesses persistantes de l'économie chinoise après la publication d'un indicateur manufacturier au plus bas depuis six ans.

De son côté, la Bourse de Shenzhen a plongé vendredi de 5,39%.

Pour enrayer la spectaculaire débâcle des Bourses locales entre la mi-juin et la mi-juillet (elles ont perdu plus de 30% en trois semaines), Pékin était fortement intervenu. Un organisme public, le CSF, avait réalisé des achats massifs d'actions.

En dépit des assurances du gouvernement, des investisseurs redoutent désormais un retrait prématuré de ces mesures de soutien.

Et de façon plus générale, les craintes de "bulle" (une surévaluation toujours excessive des marchés déconnectés de l'économie réelle) persistent et empêchent tout retour à la normale, en entretenant les craintes de nouvelles corrections.

Source : AFP

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?