Le patrimoine commercial de la ville lève le voile sur son passé

  • L’hôtel Broussy, construit en 1891, a notamment été fréquenté par Antonin Artaud, Charles Trenet ou encore Sacha Distel. Carte postale appartenant à Gilbert Regourd (Carto club aveyronnais)
    L’hôtel Broussy, construit en 1891, a notamment été fréquenté par Antonin Artaud, Charles Trenet ou encore Sacha Distel. Carte postale appartenant à Gilbert Regourd (Carto club aveyronnais) Carte postale appartenant à Gilbert Regourd (Carto club aveyronnais)
  • Le patrimoine commercial de la ville lève le voile sur son passé
    Le patrimoine commercial de la ville lève le voile sur son passé Repro
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Guillaume Verdu

Rodez. Le service patrimoine de Rodez Agglomération a publié une série de plaquettes consacrée à l’architecture et l’histoire de dix commerces du centre-ville du chef-lieu.

«J’ai des clients qui trouvent le fascicule dans le magasin, posent des questions, s’intéressent au bâtiment », témoigne Éric Ferréol, propriétaire de la chapellerie du même nom, située place du Bourg. Son commerce, comme neuf autres du centre-ville, fait partie de l’opération «De l’étal aux vitrines, petite histoire du commerce ruthénois », menée par le service patrimoine de Rodez Agglomération.

«Le but est de travailler sur les lieux emblématiques du patrimoine et de la vie quotidienne de la ville», explique Jean-Michel Cosson, vice-président de l’Agglomération en charge du tourisme et de la culture. En plus de la chapellerie du Bourg, le Broussy, l’Hôtel des Postes, le fleuriste du Mazel, Mère Blanc, l’Union des Arts, le Family-ciné, l’Ô12, la maison d’Armagnac et la maison Trouillet ont été mis en avant. Certains pour leur spécificité architecturale, d’autres pour l’histoire du lieu. Et avec tous un point commun : ils sont encore en activité aujourd’hui.

Le patrimoine commercial de la ville lève le voile sur son passé
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Cinéma sous les voûtes d’un couvent 

«Ce n’est pas une muséification», lance Jean-Philippe Savignoni, médiateur au service patrimoine. «Nous parlons des pierres et des hommes». Dans chaque boutique concernée, une plaquette explicative est mise à disposition gratuitement. Illustrée de photos anciennes, elle explique la spécificité du lieu, retrace l’histoire des gérants et délivre une anecdote. On apprend notamment que la maison d’Armagnac porte mal son nom, ou que le premier cinéma de la ville se situait sous les voûtes d’un ancien couvent.

Les fascicules sont destinés aux touristes qui découvrent Rodez. Mais pas seulement. «Quand on habite une ville, on ne la regarde plus», lance Diane Joy, responsable du service patrimoine, qui souhaite que «les Ruthénois deviennent touristes de leur ville». Les habitants de Rodez pourront poursuivre leurs découvertes dès cet l’automne, puisque le service patrimoine publiera une nouvelle série de documents dans le même esprit, qui sera consacrée aux maisons particulières, hôtels et restaurants.

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L’ensemble des fascicules est à disposition à l’office de tourisme et au musée Fenaille.

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