Jérôme Andrieu, 100 bornes pour rêver

  • À 41 ans, Jérôme Andrieu reste une 24e place lors des Mondiaux-2014 au Qatar.
    À 41 ans, Jérôme Andrieu reste une 24e place lors des Mondiaux-2014 au Qatar. Repro CP
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Max.R.

Samedi, le licencié de Team 12 honore avec sa 2e sélection en équipe de France, lors des championnats du monde et d’Europe aux Pays-Bas.

Près d’un mois après l’exploit de Benoît Dunet, champion du monde vétérans du 10 km à Lyon, l’Aveyron s’apprête-t-il à vibrer pour un nouveau titre planétaire d’un de ses athlètes? À 41ans, Jérôme Andrieu n’est pas du genre à s’avancer. «Tout peut se passer sur un 100 km», rappelle-t-il. Mais le licencié de Team 12 devrait forcément y penser, ce samedi, lorsqu’il s’élancera à 10 heures sur le bitume de Winschoten.

Dans ce bourg du Nord des Pays-Bas, hôte des championnats du monde mais aussi d’Europe du 100 km, l’Aveyronnais originaire du Var sait qu’il a une carte à jouer. Débarrassé du poids des émotions d’un baptême, vécu l’an passé au Qatar, pour une 24e place au général (3e Français), le coureur de l’équipe de France affiche une forme à être optimiste. «Physiquement, je suis peut-être mieux que l’an dernier,constate-t-il, après des semaines à près de 220 km (!) d’entraînement. Et puis, cette fois, pas de chaleur, de décalage horaire ou de pavés.»

«Trois premières places accessibles»

Avec une température annoncée de 16°C et un parcours forcément sans grand relief à travers le «plat pays», voilà déjà des contraintes en moins. L’autre facteur positif est à chercher du côté de la fraîcheur de Jérôme Andrieu. Opéré d’une pubalgie en mars, il a l’avantage de n’avoir pas dû courir de 100 km depuis sa reprise, contrairement à ses coéquipiers Bleus. Suffisant pour atteindre «trois premières places accessibles» selon lui?

Outre le niveau très relevé, le sociétaire du club villefranchois, dont la marque de référence est de 7h 15’55”, sait pertinemment que l’objectif prioritaire de l’équipe de France est «collectif. L’an passé, nous avons payé une imprudence et dû faire avec une 6e place. On veut effacer ça.» En bon cuisinier dans le civil, l’Aveyronnais connaît la recette d’un 100 km réussi. Et, pour ajouter au tableau, il semble que les ingrédients soient réunis. Reste à donner corps au rêve. 

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