Soins. Le dossier de la Maison de santé pluridisciplinaire avance à grands pas. Si la question «médicale» a été validée par l’ARS, reste désormais à trouver le lieu d'implantation.
Si la création d'une maison de santé pluridisciplinaire à Villefranche-de-Rouergue semble aujourd'hui actée, la question de son implantation n'est, en revanche, toujours pas tranchée. Jeudi soir, à l’occasion du conseil communautaire du Villefranchois, les élus ont ainsi décidé de créer une commission «Santé» qui aura pour vocation d’animer le Contrat local de santé dont la tâche première sera effectivement de trouver LE lieu.
«L’idée est claire. Il faut définir un site pour accueillir cet équipement. Ce sera d’ailleurs l’une des premières tâches de cette commission que de travailler à la recherche d’un bien immobilier, pour ensuite, en faire l’acquisition», explique Patrice Couronne, président de la Communauté de communes du Villefranchois.
Du côté des praticiens, le dossier a, lui, bien avancé. «En juin dernier, l’Agence régionale de santé, l’ARS, a validé le pôle de santé du Villefranchois», souligne François Carré, podologue à Toulonjac, membre de l’association PO.SA.VI (POle SAnté VIllefranche) qui gère l’aspect médical dans le dossier de la Maison de santé.
Maison de santé en bastide
«Pour l’instant, il s’agit d’un pôle de santé sans regroupement physique. Il inclut toutefois le centre médical de Villeneuve qui est devenu Maison de santé. En ce qui concerne l’aspect mobilier, c’est bien sûr la Communauté de communes du Villefranchois qui a la maîtrise. Nous discutons régulièrement avec ses élus», précise le praticien toulonjacois. Ce dont on peut être quasiment sûr, c’est la localisation générale de l’équipement.
Étant inscrite au Contrat de ville et plus spécifiquement au Contrat local de santé, la Maison de santé qui pourrait ouvrir ses portes au cours du premier semestre 2017, sera installée dans un des deux quartiers mentionnés dans le Contrat de ville : soit au Tricot, soit en centre-ville avec une préférence pour le second, plus facile d’accès. «L’objectif est de trouver un lieu d’ici la fin de l’année. Ensuite, s’engagera la phase d’aménagement. Mais la garantie d’un site est la condition essentielle avant de poursuivre les discussions avec les praticiens. Ils souhaitent savoir comment ils vont travailler. Ce qui est tout à fait normal. Quand on a le foncier, cela règle une large part des problèmes», termine Patrice Couronne.
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