Le [Z]tudio quitte Decazeville pour poursuivre l’aventure à Rodez

  • Le studio et Zumol conserveront leurs activités pédagogiques en direction des collégiens et lycéens du territoire.
    Le studio et Zumol conserveront leurs activités pédagogiques en direction des collégiens et lycéens du territoire. PB
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PH.B.

Installé depuis des lustres à Fontvergnes, l’équipement s’est trouvé un avenir ailleurs.

Alors que le projet musical de territoire semble vouloir avancer -«enfin» diront certains- on apprend sensiblement dans le même temps que si ce projet aboutit, ce sera sans le [Z]tudio, le studio d’enregistrement situé actuellement dans l’ancienne école maternelle de Fontvergnes et géré par l’association Zumol.

En effet, ce dernier est en partance pour Rodez où il sera abrité dans les locaux du Club. Depuis plusieurs années, aux côtés des associations musicales du territoire: École de musique de la Lyre, Bruits de couloir, Mines de Jazz, l’association Zumol (qui gère le studio) était impliqué dans la réflexion autour de ce projet.

Comme le rappelle Franck Lagnier, le président de Zumol, «le dossier semblait bien engagé à la suite d’une expertise conduite par Henri Didona, remise en juin aux responsables de la communauté de communes. Il résultait notamment de ce document que le territoire manquait de salle de répétition. Le bâtiment censé accueillir ce pôle musical était déjà identifié, en l’espèce le rez-de-cour (niveau parking) de l’ancienne école Jean-Macé et nous avions dans l’idée d’aller vers une labellisation de la structure (Département, État, Région), afin de lui assurer les moyens de fonctionner…»

«L’envie de poursuivre une aventure...»

Selon Franck Lagnier «le projet tel qu’il était alors avait reçu l’agrément communautaire», mais dans la réalité des faits tout «est resté en stand-by, sauf que tous les six mois on nous présentait une nouvelle mouture, avec une voilure qui était tout aussi régulièrement revue à la baisse». Pour le responsable du [Z]tudio, «non seulement le projet perdait des mètres carrés, il perdait en concomitamment du sens. Les écoles de musique y retrouvaient leur compte, en revanche, l’aspect lieu d’accueil, lieu de créations croisées et de vie artistique avait disparu».

Pour faire court : «L’enthousiasme n’y était plus, on ne nous a parlé que gros sous et jamais de dynamisme local…» À «tous ces atermoiements et signaux négatifs», vient s’ajouter l’histoire de la subvention communautaire versée à l’association qui était de 12 000€ en 2015 et qui est passée à 0€ en 2016. «Le choix n’a pas été facile à faire, conclut Franck Lagnier, mais nous ne pouvions plus faire autrement. Nous avons du matériel à sauver, un poste d’ingénieur du son à pérenniser, et l’envie de poursuivre une aventure...»

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