L’Aveyron atteindra les 300 000 habitants... en 2050

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    L’Aveyron atteindra les 300 000 habitants... en 2050
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    L’Aveyron atteindra les 300 000 habitants... en 2050
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Centre Presse / Philippe Henry

L’Aveyron n’atteindra les 300 000 habitants qu’à l’horizon 2050... Elle en compte actuellement près de 279 000. Selon les perspectives établies par une récente étude de l’Insee, qui se penche sur l’évolution de la population en Occitanie, la croissance démographique annuelle de l’Aveyron ne serait que 0,20 %, dans une Occitanie où sans grande surprise, les départements de la Haute-Garonne, du Tarn-et-Garonne et de l’Hérault tireraient la démographie régionale vers le haut.

Toujours d’après l’Insee, la Haute-Garonne serait le deuxième département de métropole le plus dynamique avec une croissance de 0,8 % par an, derrière la Haute-Savoie.

Autre donnée, le nombre de seniors augmenterait fortement dans tous les départements, alors que la population d’âge actif diminuerait dans neuf départements sur treize. En Aveyron, la part des 65 ans ou plus s’élèverait à 35,9 %, contre 24,8 % actuellement. A contrario, le nombre d’actifs (de 20 ans à 64 ans) n’augmenterait que dans quatre départements (Haute-Garonne, Hérault, Tarn-et-Garonne, Pyrénées-Orientales).

Ainsi, la population aveyronnaise n’augmenterait que grâce à un solde migratoire positif de l’ordre de 0,70 %. Mais ces nouveaux arrivants, essentiellement âgés, n’appartenant plus aux tranches d’âge les plus fécondes, feraient mécaniquement baisser le solde naturel. L’Ariège, l’Aude et le Lot n’échapperaient pas à ce phénomène. D’ailleurs, ce dernier, deuxième département de France le plus âgé après la Creuse, verrait la part des seniors augmenter le plus, soit 14 points en 2050 par rapport à 2013.

La population des moins de 65 ans continuerait d’augmenter malgré tout en Occitanie, alors qu’elle baisserait en moyenne en France.

L’arrivée de nouveaux habitants, et parmi eux des jeunes, permet de limiter l’augmentation du poids des seniors par rapport à d’autres régions : de 4e région de métropole la plus âgée en 2013, l’Occitanie serait 7e en 2050. Et ce n’est pas l’Aveyron qui l’aura aidé...

Autre tendance observée : les aires urbaines de Toulouse et Montpellier concentreraient toujours un peu plus la population de la région. D’après l’Insee, la Haute-Garonne et l’Hérault regrouperaient à eux seuls 45 % des habitants de la région en 2050, contre 42 % en 2013.

Ces bons chiffres de la démographie porteraient la région Occitanie à 6,9 millions d’habitants en 2050. Soit une croissance moyenne annuelle de 0,5 % par an, contre 0,3 % pour le reste de la France.

L’Occitanie deviendrait ainsi la troisième région la plus peuplée à l’horizon 2050, derrière l’Ile-de-France et la région Auvergne-Rhône-Alpes. Alors qu’elle se classe aujourd’hui en septième position.

L’Aveyron atteindra les 300 000 habitants... en 2050
L’Aveyron atteindra les 300 000 habitants... en 2050

La méthodologie

Le modèle Omphale, utilisé par l’Insee pour ses études, permet de réaliser des projections de population en faisant évoluer d’année en année les pyramides des âges des différents territoires.

L’évolution de la population par sexe et âge repose sur des hypothèses d’évolution de trois composantes : la fécondité, la mortalité et les migrations.

Le scénario principal (c’est-à-dire l’estimation médiane entre la fourchette haute et basse) reproduit les différentes tendances observées par le passé (de 2011 à 2015) : le solde migratoire de la France avec l’étranger de + 70 000 par an, la fécondité de 1,95 enfant par femme et l’évolution de la mortalité parallèlement à la tendance nationale.

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