Epidémie de grippe : ça va encore tousser !

  • L’activité est soutenue du côté des urgences, où sont reçus des patients de tous âges.
    L’activité est soutenue du côté des urgences, où sont reçus des patients de tous âges.
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Centre Presse

Qui ne connaît pas quelqu’un, autour de lui, qui a été victime de la grippe ou de la gastro-entérite durant ces fêtes de fin d’année ? Personne. Et si jamais il y en avait quelques-uns, cela ne devrait pas durer. Car le pic de l’épidémie devrait durer encore quelques jours. Si bien que les services sanitaires, médecins, urgences, qui ont déjà été un peu secoués des derniers temps n’ont semble-t-il pas fini d’être sollicités.

« On ne peut pas parler de tension exceptionnelle pour ce que j’en sais » explique le Dr de Labrusse, président du conseil de l’ordre des médecins de l’Aveyron. Un département qui, au même titre que toute l’Occitanie, n’est pas l’endroit encore le plus touché en France. « Mais on constate que l’on y est bien dedans » glisse un médecin ruthénois, au regard de sa salle d’attente bien garnie quotidiennement.

Selon le réseau sentinelle, les cas de grippe détectés en consultation de médecine générale dans la région étaient de 312 pour 100 000 habitants contre 527 pour 100 000 habitants pour ce qui est de la moyenne nationale. Toutefois, le week-end qui vient de s’écouler, englobant le passage à la nouvelle année, a été pour le moins agité du côté des services des urgences du département. Où il a fallu faire face à une explosion des coups de téléphones pour des inquiétudes liées à des montées de fièvre, des toux, des vomissements... À tel point que la plateforme de régulation a dû être renforcée pour faire face à la vague d’appels. « Les week-ends à rallonge sont toujours compliqués à gérer » tempère le Dr de Labrusse.

Alors que l’épidémie de gastro-entérite avait tendance à stagner, voire à baisser, le retour à l’école, ce lundi, fait craindre une reprise importante de l’épidémie. D’où la nécessité de bien suivre les conseils sanitaires simples, tels que bien se laver les mains, régulièrement, se couvrir la bouche quand on tousse, ne pas laisser traîner les mouchoirs usagés, aérer les maisons, etc. À noter également, notamment pour les personnes les plus fragiles, que la vaccination reste toujours de mise. Cela reste la « meilleure protection » pour l’organisme Santé publique France, même s’il est mieux de se faire vacciner avant le pic épidémiologique, histoire que le corps fabrique les anticorps nécessaires.

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