La suite positive des Rencontres de Decazeville

Au mois de juin dernier, Decazeville réunissait entre ses murs élus locaux, parlementaires, chercheurs et universitaires, chefs d’entreprise et responsables syndicaux pour les 1res Rencontres de Decazeville. Avec comme mot d’ordre "Nos idées sont notre futur", ce colloque qui s’est décliné sur deux journées de travail visait à échanger pratiques et expériences avec d’autres territoires dans la même situation économique que Decazeville. "Depuis que nous avons été élus en 2014, notre équipe, pleine de bonne volonté, cherche comment redynamiser un ancien territoire industriel qui a connu une catastrophe et une perte démographique énorme", expose Christian Lacombe, 3e adjoint au maire. "Notre ville n’est pourtant pas un cas isolé ; d’autres ont les mêmes problématiques que nous", poursuit-il pour expliquer la genèse de ce projet. "Seul, on peut aller très vite mais groupés, on va plus loin. Il était donc important de se réunir pour être mieux entendus et trouver dans une réflexion collective des voies d’avenir pérennes".

"S’inscrire dans la continuité"

Programmées les 7 et 8 juin dernier, les Rencontres de Decazeville ont déjà porté des fruits et "ouvert des portes à la ville".

L’ancienne cité minière fait partie des quatre territoires français sélectionnés par le CGET - Commissariat général à l’égalité des territoires - pour bénéficier de l’analyse d’un bureau d’études. "L’objet est d’identifier nos faiblesses et nos atouts et d’en déduire quoi faire pour des territoires comme le nôtre", précise Christian Lacombe. "Et d’autres idées vont émerger prochainement. Decazeville devient une ville propositionnelle et donne une image positive d’elle-même", se réjouit-il avec ses collègues élus Christian Murat, Évelyne Calmettes et Alain Alonso. Les Rencontres de Decazeville sont ainsi amenées à se renouveler d’ici deux ans. "Ce n’était pas le premier et dernier colloque. On souhaite créer une dynamique autour de cet événement et s’inscrire dans la continuité", insiste Alain Alonso. "D’autant que ces Rencontres n’ont rien coûté aux Decazevillois, grâce à l’accompagnement du CGET, à de nombreux mécènes et aux droits d’inscriptions récoltés".