L'Aveyron prend le pouls des jeunes internes en médecine

  • La soirée organisée au sein des locaux du conseil départemental favorise les échanges entre jeunes internes.
    La soirée organisée au sein des locaux du conseil départemental favorise les échanges entre jeunes internes. DR
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Centre Presse Aveyron

Les internes en médecine générale, actuellement en stage en Aveyron, ont été reçus à l'hôtel du Département, ce mercredi 29 novembre. L'occasion d'évoquer avec une poignée d'entre eux les aspects qui pourraient faciliter une possible installation sur le territoire dans les années à venir.

Le conseil départemental de l'Aveyron a bien effectué sa piqûre de rappel ! Elus et représentants du territoire ont invité quelque 75 internes en médecine générale au coeur de l'hôtel du Département, ce mercredi 29 novembre. Un rendez-vous devenu quasi institutionnel mené dans le cadre du développement de la couverture médicale. Bien que symbolique, cette action n'est pas anodine. Elle renforce le lien entre les stagiaires et sert surtout à prendre le pouls de cette future génération, possiblement amenée à s'installer dans les vertes contrées du Massif central à l'avenir. Preuve de l'efficacité de cette démarche, le pourcentage élevé du nombre d'installations post-stage, estimées à 9 %, un des meilleurs de l'ancienne région Midi-Pyrénées (le plus élevé étant celui de la Haute-Garonne, à 11%), alors que celui-ci tait quasi-nul il y a tout juste dix ans.

Primo-stagiaires ou non, ces mêmes internes savent pourtant quels arguments pourraient les séduire. Que leur avenir s'inscrive ou non en Aveyron.

Outre l'attachement à un territoire, dont certains peuvent être originaires, le cadre de vie et la qualité qui en découle reste un facteur déterminant dans le choix d'une première implantation. "Le style de vie qu'on peut potentiellement avoir en Aveyron est séduisant, avoue Eliette, originaire des Cévennes et qui effectue ses premiers pas entre MIllau et Nant. A l'inverse d'autres territoires, les gens sont attachés à leur racine et même s'ils ne sont pas du coin, ils ont tendance à y rester plus longtemps, ce qui peut donner un meilleur suivi si ce sont de futurs patients."

"Ne pas se sentir seul"

Perfectionnant leurs connaissances sur un terrain de jeu moins "stressant" et plus "accessible", la future génération de médecins généralistes ne néglige pas non plus les conditions d'exercice inhérentes à leur profession. Accompagnement des patients, multiplication des spécialités, moyens mis à leur disposition pour travailler dans des conditions optimales, autant d'éléments qui pèsent déjà dans leur réflexion. "L'élaboration d'un guichet unique pour faciliter l'installation des jeunes médecins peut aider à la réflexion, concède Marion, qui en est à sa deuxième période de stage sur le six indispensables à la validation de son cursus universitaire. Les démarches sont plutôt complexes pour s'installer. Si des aides nous sont proposées, on se sentira moins seul."

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