Villefranche-de-Rouergue. À pied et à vélo, du Cap Nord au Tour de l’Aveyron

1991 : 13 amateurs de sport, adhérents des Kiwis, décident de tenter l’impossible, rejoindre, à pied et à vélo, le Cap Nord. En juillet, Jean-Pierre Belvèze, Alain Cabrolier, Guy Causse, Serge Cayron, Yves Estripeau, Jean Ferrier, Serge Garrotté, Jean-Paul Ginestet, Bernard Laget, Jean-Marc Murat, Norbert Nicolas, Bernard Rouziès et Marc Utrilla réussissent l’exploit. En 9 jours, ils parcourent les 4 500 kilomètres qui séparent Villefranche du Cap Nord. En relais, par équipes de six, en forçant 22 heures par jour, le but est atteint avec, pour couronner le tout, le plaisir d’admirer le soleil de minuit.

Chaque jour, les deux heures calmes de la journée, de 22 heures à 24 heures, étaient passées en roulant en camion. Le retour en camions s’effectua en 5 jours à raison de 500 kilomètres par jour. Un souvenir inoubliable pour cette équipe de bons vivants qui se promettent de refaire, ensemble, une escapade à vélo et à pied. C’est désormais chose faite. Ils sont huit à être partis, ce lundi, à 8 h 30, pour un Tour de l’Aveyron qui, s’il n’a pas grand-chose à voir avec l’expédition vers le Grand Nord, n’en demeure pas moins, vu l’itinéraire, et avec, pour chacun d’eux, 28 années de plus, un autre exploit. Du Saint-Jean, Jean-Pierre Belvèze, Alain Cabrolier, Jean Ferrier, Jean-Paul Ginestet, Jean-Marc Murat, Norbert Nicolas, Bernard Rouziès et Marc Utrilla sont partis vers Laguiole, terme de l’étape de ce lundi : 123 kilomètres. Mardi, 119 kilomètres, de Laguiole à Peyreleau. Mercredi, Peyreleau-Saint-Affrique et ses 115 kilomètres. L’étape 4, de Saint-Affrique vers Saint-Beauzély, le jeudi, fait 115 kilomètres, avant, vendredi, de retourner de Saint-Beauzély vers Villefranche avec le parcours le plus long de la semaine, 130 kilomètres. Avant de partir pour ces 602 kilomètres, ils étaient unanimes : lors de notre périple au Cap Nord, nous avons toujours eu chaud… Nous espérons que pour notre Tour de l’Aveyron, le temps sera plus clément qu’il ne l’est ce matin… C’est ce qu’on ne peut que leur souhaiter.