Les Aveyronnais d’ici et d’ailleurs ciblent mille masques pour les restos du cœur
S’appuyant sur la maîtrise technique et la compétence de l’entreprise STS, basée à Decazeville, la Fédération a voulu montrer que la solidarité aveyronnaise ne se traduit pas qu’à Paris.
Il n’est plus besoin de parler de la solidarité que l’Aveyron a fait germer à Paris, comme Gustave Eiffel a fait sortir de terre, à la fin du 19e siècle, la tour qui porte son nom en plein cœur de la capitale. Cette valeur, devenue incontournable, fait partie de l’ADN des anciens bougnats. Elle a été transmise de génération en génération, et elle est reconnue à travers toute la planète. Les exemples ne manquent pas. Celui qui a, peut-être, le plus marqué les esprits reste la construction de L’Oustal, dans le quartier de Bercy, dans le 12e arrondissement. Mais, gestionnaire de cet immeuble de 90 appartements réservés aux jeunes Aveyronnais qui montent à la capitale (ils peuvent y séjourner trois ans), la Fédération des Aveyronnais d’ici et d’ailleurs a décidé de pousser les murs en lançant "une action solidaire au pays". "C’est très problablement une première", se réjouit Alain Marcillac. Le vice-président en charge de la commuication en détaille les grandes lignes : "L’objectif était de faire quelque chose dans le cadre de la crise sanitaire liée à la pandémie du Covid-19". Le "quelque chose" en question a donné lieu à une réflexion collective et, après diverses idées qui n’ont pu aboutir "à cause de protocoles trop lourds", il a été décidé d’offrir des masques. Comment et à qui ? Grâce à des connaissances aveyronnaises, Alain Marcillac a sollicité STS à Decazeville. Stéphan Mazars a dit "oui" et ce sont mille masques en textile avec un cycle de trente lavages qui ont fait le bonheur des Restos du Cœur. La remise a eu lieu voilà quelques jours. "C’est une belle initiative, reconnaît le représentant de la Fédération. Mais également, une bonne occasion de mettre en avant une entreprise et une association caritative qui savent ce qu’est la solidarité".
"Le marché de pays maintenu"
Les traditionnelles retrouvailles d’été des amicalistes, fixées initialement au mardi 11 août à Argences-en-Aubrac, ayant été reportées au 12 août 2021, la prochaine date inscrite au calendrier de la Fédération est le lundi 21 septembre avec l’assemblée générale annuelle (qui aurait dû avoir lieu le 8 juin), à 19 heures, dans les Salons de l’Aveyron. Cette grand-messe précèdera de quelques jours le marché des pays de l’Aveyron, dont le 20e anniversaire doit être célébré du 9 au 11 octobre, au pied de L’Oustal à Bercy. "La demande d’autorisation est partie à la mairie de Paris le 5 juin et nous attendons une réponse pour début juillet, explique Philippe Picou, secrétaire adjoint et chargé du marché de pays. Pour l’instant, on a tout lancé comme s’il avait lieu. Tous les exposants ont répondu présent et il n’y a qu’un seul changement avec La fripouille bleue qui remplace Les escargots du Rouergue". Les invitées d’honneur, pour souffler les vingt bougies, seront les Entreprises du patrimoine vivant, tandis que les chambres consulaires bénéficieront de deux barnums de 9 m2. "Si la mairie dit "non", c’est réglé. Si elle dit "oui, mais", il faut regarder le "mais". On ne peut pas, par exemple, éliminer un stand sur deux. Pour nous, c’est inconcevable ! Et, si on nous dit seulement 200 personnes présentes simultanément, on va réfléchir", conclut Philippe Picou.
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