Decazeville. Bassin decazevillois : l’Adeba veut saisir la justice sur le projet Solena

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  • Les opposants au projet Solena restent mobilisés.
    Les opposants au projet Solena restent mobilisés. Repro CP - DDM
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Les opposants au projet Solena ont décidé de riposter à l’autorisation préfectorale rendue publique fin août.
 

À la suite à l’autorisation environnementale donnée par la préfecture à la société Solena pour exploiter un pôle de valorisation et de traitement des déchets non dangereux de l’Aveyron sur les sites de Dunet, de l’igue du Mas et de Cérons, sur les communes de Viviez et Aubin, dans le Bassin, les membres de l’Association pour la défense du Bassin et de ses alentours (Adeba) déploient le volet juridique.

"Faire barrage à ce funeste projet"

Pour Michel Delbosc, le président d’Adeba, "rien n’est encore joué, nous avons bien l’intention de faire barrage à ce funeste projet vivement critiqué par les habitants". Pour cela, "plusieurs cabinets d’avocats sont mobilisés pour défendre les recours déposés ou à venir", renchérit-il.

Des recours qui concernent aussi bien les délibérations des collectivités locales que les autorisations préfectorales et même la procédure de délégation de service public instaurée par le syndicat départemental des ordures ménagères.

Élus et représentants de l’Etat dans le collimateur

"Le mutisme de nos élus locaux ne leur permettra pas de s’exonérer de leurs responsabilités sur les conséquences désastreuses du projet Soléna, l’heure viendra où ils devront rendre des comptes", souligne un opposant. "Quant à notre ancienne préfète, qui a refusé de nous recevoir personnellement, elle a publié l’autorisation environnementale alors qu’elle avait déjà quitté l’Aveyron, nous saluons ce courage", persifle Michel Delbosc. En affirmant, "pour justifier sa décision, la représentante de l’Etat relève qu’il s’agit de terres anciennement polluées, mais est-ce une raison valable pour recevoir de nouvelles pollutions ?".

Pour une poignée d’emplois

"En mettant en exergue les emplois créés par le projet Solena, pourquoi M. Bigot, président de Solena, ne parle-t-il pas des postes de dératiseur, démoustiqueur et autres ramasseur d’envols évoqués dans l’enquête publique, cela rendrait l’image moins belle, comment imaginer un seul instant que ces emplois sont ceux dont le Bassin a besoin", concluent les anti-Solena.

La balle est maintenant dans le camp de la justice qui devra trancher sur ce dossier sensible en examinant les recours déposés, ce qui pourrait prendre plusieurs mois, voire des années.

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