Rodez. Patrice Hill’s, le bracelet "made in Aveyron" signé Théo couet
Imaginé par Théo Couet, le bracelet de l’Aveyron, création "chic et décontractée assemblée à la main", a trouvé son public. Rencontre avec un entrepreneur qui a voulu ainsi faire honneur à son père et à son département de cœur
Diplômé des Arts et Métiers, Théo Couet, 25 ans, avait depuis longtemps l’envie de donner forme à sa sensibilité. Son affection pour les montres et les bracelets lui a finalement mis la puce à l’oreille : il fabriquera lui aussi des bracelets. La marque Patrice Hill’s était née. "Pour faire honneur à mon père, Patrick."
Installé depuis un an dans son atelier à Rodez, le jeune homme confectionne cette gamme de tours de poignets "chic et décontractée". Deux modèles bien distincts assemblés avec de la corde d’escalade et des manilles, ces attaches caractéristiques de l’univers maritime, utilisées pour régler les gréements. "Des manilles inoxydables avec des cordons en cuir pour les maintenir, ou des poulies pour rester dans la thématique, aventure, escalade."
Bientôt décliné au féminin
Côté distribution, Théo garde aussi la main. "Je fais beaucoup de e-commerce, j’ai donc souvent traité en priorité avec la régie pub Facebook ou Google mais j’ai aussi quelques points de vente en magasin, comme Coordonnable à Rodez, développe le jeune entrepreneur. J’essaie aussi de développer la marque un peu partout en France et pourquoi pas en Europe si les choses évoluent positivement."
Assemblés à la main par le jeune homme, ces bracelets de caractère, imaginés par ceux qui "refusent les compromis et le conformisme sans jamais sacrifier le style et l’élégance" devraient aussi se décliner très prochainement au féminin. "C’est l’objectif : réussir à sortir le modèle femme un peu avant Noël." Une version plus fine – l’objet reste en effet très masculin – avec une toute petite corde d’escalade et une manille en or ou argent."
Pour y parvenir, Patrice Hill’s, par ailleurs labellisé "Fabriqué en Aveyron" s’est attaché les services d’un collaborateur, "à l’œuvre depuis le mois d’octobre."
Avec des commandes en forte progression à l’approche de Noël, "il fallait bien ça", valide Théo.
Il fallait aussi ça pour ne pas décevoir une clientèle aveyronnaise qui, on pouvait s’y attendre, apprécie de porter au poignet, le dernier né du savoir-faire local. "Je reçois beaucoup de messages d’Aveyronnais, partout en France, qui me disent combien ils apprécient les bracelets et qui en parlent autour d’eux. C’est toujours très plaisant."
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