Villefranche-de-Rouergue. "Rebond" du nombre de patients Covid à l’hôpital de Villefranche

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  • En ce début de février 2021, l’hôpital soigne dix personnes atteintes de la Covid-19./photo E.C.
    En ce début de février 2021, l’hôpital soigne dix personnes atteintes de la Covid-19./photo E.C. Repro CP - DDM
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Le directeur de l’hôpital de Villefranche, Bertrand Perrin et le directeur des soins, Thierry Buisson, font le point sur la situation actuelle.
 

"On est sur un plateau", observe Bertrand Perin, directeur de l’hôpital de Villefranche-de-Rouergue, ce mardi. Au sein de l’établissement, dix personnes sont soignées pour la Covid-19. Début décembre, la Chartreuse en accueillait seulement quatre. Mais le chiffre actuel reste inférieur au pic de la seconde vague. L’hôpital avait admis en novembre, 14 malades de la Covid-19. La situation que traverse la Chartreuse ne s’apparente donc pas encore à une troisième vague, mais plutôt à un "rebond", qualifie Bertrand Perin.

Les fêtes de fin d’année pointées du doigt

"Depuis la mi-janvier, nous avons vu le nombre de cas augmenter. Les regroupements familiaux de fin d’année sont la cause de nombreuses contaminations car on constate que beaucoup de malades sont cas contact d’une personne de leur entourage proche."

Cette augmentation des contaminations touche également les professionnels de santé. Pour faire face aux arrêts maladie de soignants, qui peuvent aller de 7 à 14 jours en moyenne, l’hôpital fait appel aux intérimaires. Il faut éviter que l’établissement ne se retrouve en sous-effectif. "C’est un travail pluriquotidien. Les métiers d’aides-soignants et d’infirmiers étant très recherchés, la situation est tendue."

Mais Bertrand Perin, s’estime presque favorisé, "nous avons entre 50 et 60 malades sur 900 professionnels, c’est deux à trois fois inférieur à la situation d’autres établissements dans des départements limitrophes."

Pour le moment, l’hôpital peut toujours accueillir les patients Covid et non Covid. Les soins pour les autres pathologies n’ont pas été ajournés.

"En fonction des arrivées on se réorganise. Il existe une aile Covid que nous avons aménagée lors de la seconde vague."

Cependant, "les patients qui décompensent sont envoyés à Rodez", précise Thierry Buisson, directeur des soins à l’hôpital de Villefranche-de-Rouergue. Cela n’a concerné qu’une personne au cours des deux dernières semaines. Et le directeur des soins d’ajouter : "Nous avons amélioré la prise en charge des patients car nous connaissons mieux le virus. Nous savons mieux repérer les signes d’une aggravation de la maladie." L’établissement n’a cependant pas encore eu à affronter le variant anglais ou africain. "On a fait des tests qui savent les dépister, insiste Bertrand Perin. Mais nous n’en avons eu aucun."

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