Decazeville : Dominique Marin, la poésie comme bannière

Le Printemps des poètes 2020, avec une affiche réalisée par Soulages, avait pour thème "Le Courage". Et il en a fallu du courage pour franchir cette année pas comme les autres.

En 2021, le Printemps des poètes se déroulera du 13 au 29 mars, avec comme fil rouge "Le Désir". Dire que rien n’est possible sans désir est un euphémisme. Pensons juste au désir que nous partageons de sortir de cette crise sanitaire, le désir de jours meilleurs avec des projets qui font avancer.

Dominique Marin aimerait animer le Printemps des poètes à Decazeville en créant un atelier qui s’adresserait aux enfants. Chacun pourrait écrire un petit texte qui serait lu devant ses camarades. Dominique souhaiterait que les médiathèques de Decazeville communauté et la municipalité decazevilloise soient à ses côtés et ils ont été contactés dans ce sens.

Jeunesse à Fontvergnes

Dominique Marin est né en 1959, à Decazeville, et a passé sa jeunesse à Fontvergnes (son papa était un joueur de rugby réputé). Après ses études, IUT carrières juridiques et une licence de droit, et plusieurs étapes professionnelles, elle se retrouve à Bordeaux. À partir de 1990, elle s’occupe de son fils et se donne un peu de temps pour ses passions : théâtre, danse flamenco, chant et poésie.

Sa rencontre avec Rolando Toro Araneda, un poète, anthropologue et psychologue chilien, qui a mis en pratique la bio danse, sera déterminante pour elle. C’est lui qui va la pousser à écrire des poèmes. Dominique hésite puis, finalement, se prend au jeu.

Elle remporte plusieurs prix dans les années 2000, à Langon, Grignols, Castets-en-Dorthe, dont un avec un poème dédié à son fils, Félix. "J’ai besoin d’un guide, d’une muse, d’un déclic pour trouver mon inspiration, cela peut être aussi l’actualité. J’écris de manière spontanée, avec très peu de retouches", explique celle qui joue avec les mots et les rimes.

Dominique Marin, qui est revenue vivre à Decazeville il y a trois ans, avait des grands-parents espagnols (réfugiés économiques). D’ailleurs, elle écrit aussi dans la langue de Cervantès, s’inspirant notamment de Pablo Neruda.

Elle se dit prête à entraîner ses lecteurs dans son vagabondage poétique.