Laguiole. Bœufs gras de Pâques : la qualité était là

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    La vente aux enchères sous une pluie battante
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CORRESPONDANT

Samedi 13 mars, eu lieu à huis clos le festival des bœufs gras de Pâques, 159 animaux de 66 élevages ont pris place sur le nouveau foirail, dans le respect des gestes barrière, pour participer à ce concours qui reste fidèle à la race aubrac issue de ses trois filières : bœuf fermier Aubrac label rouge, fleur d’Aubrac (croisement Aubrac et Charolais) ainsi que les animaux bio de la race aubrac. Les éleveurs viennent de l’Aveyron, de la Lozère et du Cantal, ce concours étant reconnu par la FNCAB (Fédération Nationale des Concours d’Animaux de Boucherie).

L’événement n’a rien à voir avec les années précédentes, crise sanitaire oblige, le public n’était pas autorisé à y assister, la préfecture ayant donné son accord pour un rendez-vous entre professionnels et en extérieur.

L’association organisatrice "Laguiole Expo" a souhaité tout de même rassembler éleveurs et bouchers, afin de pouvoir au moins réaliser le concours vente, les éleveurs ont besoin de vendre leurs bêtes et la demande en viande de qualité est bien là.

Sous une pluie battante, les enchères des championnes ont débuté à 6,20 € annoncés par la commissaire-priseur, Émilie Delber. Le Bœuf fermier aubrac de M. Saint-Léger est parti à 8,60 € pour les magasins Carrefour, ; la BFA de M. Chély, a été achetée par la Maison Conquet à 12,50 €. Des applaudissements se sont fait entendre quand l’enchère dépassa les 10 €, la Fleur d’Aubrac de Daniel Neyrolles fut acquise par la coopérative des bouchers de l’Hérault, à 10,70 €.

"C’est la seconde fois que je remporte le concours : la première il y a dix ans pour mes 50 ans et aujourd’hui pour mes 60 ans, je suis comblé", soulignait Daniel Neyrolles.

Le président de Laguiole Expo, Didier Dijols, a remercié la préfète Valérie Michel-Moreaux, soulignant : "Nous sommes moins de 300 personnes contrairement à d’habitude où nous nous retrouvons à plus de 2 000. Les cours actuels sont bons, la qualité est bien représentée". Pour le président de la Fédération de boucheries, Jean-Yves Bernard : "Nous avons pu faire ce concours ainsi que celui de Baraqueville, car ils se déroulent à l’extérieur, il faut aider nos éleveurs qui traversent une période difficile".

La vente des autres animaux s’est poursuivie au cul des vaches, où les professionnels ont conclu leurs affaires en "topant" dans la main comme jadis. Les consommateurs pourront se délecter de cette bonne viande qu’ils trouveront chez leurs bouchers pour Pâques.

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