À New York, Diane Auriol mène la danse

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  • Passée par la Martha Graham School, référence mondiale de la danse contemporaine la Millavoise vole aujourd’hui de ses propres ailes.  	DR
    Passée par la Martha Graham School, référence mondiale de la danse contemporaine la Millavoise vole aujourd’hui de ses propres ailes. DR
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Aurélien Delbouis

Partie à New York à 18 ans pour se donner les moyens de vivre de sa passion, Diane Auriol est aujourd’hui danseuse professionnelle dans la ville de tous les possibles : "Même si la période est difficile, je mesure chaque jour ma chance."

Après de long mois de vie sous cloche, le pouls de la ville de New York recommence à battre. Aux États-Unis, plus de 100 millions de doses de vaccin contre le Covid-19 ont déjà été administrées, le président Joe Biden a même fixé à fin mai la date du "retour à la vie normale". Si l’euphorie gagne le cœur des New-Yorkais, c’est aussi le cas chez Diane Auriol. Danseuse professionnelle dans la ville la plus peuplée du pays, la Millavoise entrevoit enfin les signes d’une renaissance. Mais de son point de vue, il faudra encore quelques années avant de retrouver un semblant de normalité.

Cross Move Lab

"Les choses commencent à aller un peu mieux, mais au niveau des compagnies, des auditions, pour l’instant c’est mort ! Des milliers de compagnies ont fermé. Il n’y a plus d’argent. Dans ces conditions, les opportunités ne courent pas les rues."

Arrivée il y a 7 ans de ce côté-là de l’Atlantique, la Millavoise a heureusement eu le temps depuis de se constituer un solide réseau travaillant déjà avec de prestigieux chorégraphes comme Tadej Brdnik, Joe Monteleone, Micheal Bishop, Ari Mayzick, Yoshito Sakuraba ou encore Patricia Birch. Aujourd’hui, entre les cours qu’elle donne à distance pour le compte de la compagnie Cross Move Lab ou qu’elle accompagne avec Marnie Thomas Wood pour la Martha Graham School, et les auditions qui reprennent peu à peu, Diane garde bien le cap.

"Une nécessité" reconnaît-elle, tant le flou qui règne actuellement dans le monde des arts a mis sous cloche une incroyable variété de projets. "Avant le Covid, nous avions l’intention de partir en Chine pour une tournée de quelques mois. D’autres spectacles auraient également dû voir le jour. Mais avec le Covid, tout a été reporté… On sait que tous ces projets se feront, mais quand ? C’est la question." Impensable en revanche de rentrer en France pour le moment.

"Même si l’éloignement avec ma famille est toujours difficile", reconnaît la danseuse. "En venant à New York, j’ai voulu me donner les moyens de vivre mon rêve dans la danse. Chose qui aurait été plus difficile en France. Aujourd’hui j’y suis, je m’y plais et je mesure cette chance. J’ai l’impression d’avoir toujours vécu ici." C’est sûr, Diane n’en a donc pas fini avec The Big Apple, la ville de tous les possibles, où elle compte bien – en fan absolue des All Blacks – confirmer l’essai !

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