Rodez. Voler en toute sécurité grâce à la Ruthénoise Aude Barascud

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  • Basée à Orly, près de Paris (où elle habite avec son mari Benjamin), travaillant depuis octobre 2016 à Air France, Aude Barascud, ingénieur de formation, prend plaisir à revenir régulièrement à Rodez (là où elle est née et s’est mariée).	RDS
    Basée à Orly, près de Paris (où elle habite avec son mari Benjamin), travaillant depuis octobre 2016 à Air France, Aude Barascud, ingénieur de formation, prend plaisir à revenir régulièrement à Rodez (là où elle est née et s’est mariée). RDS Rui Dos Santos
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Rui DOS SANTOS

Ingénieur de formation, passée par une prépa à Pierre-de-Fermat à Toulouse, puis par Centrale à Lille, cette jeune femme de 29 ans travaille, depuis 2016, à Air France à Paris en tant que responsable du service qui analyse les données fournies par les capteurs posés sur tous les avions.

"Je travaille à Air France". C’est ainsi qu’elle répond quand on lui pose la question sur son activité professionnelle. Et souvent, presque même systématiquement, elle a droit de la part de son interlocuteur : "Comme hôtesse de l’air ?". Elle pourrait. Mais non, ce n’est pas le cas... "J’aimerais tellement qu’on me demande si c’est en tant que commandant de bord", s’amuse l’intéressée, qui a fait le choix de la dérision.

Aude Barascud est donc bien salariée à Air France, œuvrant à la recherche opérationnelle, très précisément au sein de la direction des systèmes d’information en tant que "data science team leader". En clair : responsable du service qui traite la science des données. Elle assure ainsi la coordination d’une équipe de six personnes qui travaille en étroite collaboration avec celle de la maintenance des avions. "Nous faisons des hypothèses prédictives sur des événements futurs", résume Aude Barascud. Tous les avions sont équipés de capteurs, posés sur l’ensemble des systèmes, et l’Aveyronnaise analyse toutes les données pour "prédire les pannes et avaries éventuelles". "Nous sommes dans l’anticipation, poursuit-elle. C’est une mission scientifique dans un environnement industriel. Nous participons à la sécurité des vols, la problématique n°1 de toutes les compagnies !".

Née à Rodez, le 1er janvier 1992, d’un père originaire de Roquefort et d’une mère de Livinhac-le-Haut, elle a grandi à Onet-le-Château. Son bac S en poche ("Je n’étais pas fixée sur mon orientation, mais je savais que ce serait dans le scientifique car je n’étais pas une littéraire"), elle a alors opté pour deux ans de prépa à Pierre-de-Fermat à Toulouse, avant de passer (avec succès) le concours de Centrale à Lille. "J’étais bien contente d’avoir cette école généraliste car ça retardait l’échéance du choix", reconnaît-elle encore aujourd’hui. Après trois ans dans le Nord, coupés par une année de césure (un stage de six mois à Paris et un deuxième de huit mois dans la banlieue de Londres), tout en complétant sa (belle) panoplie d’un double diplôme en école de commerce, période durant laquelle elle a rencontré Benjamin (ingénieur lui aussi), le Stéphanois qui est devenu son mari en 2020 à L’Hostellerie deFontanges, après un mariage civil à Saint-Etienne, elle a intégré MC2I groupe, société de consulting sur des projets informatiques.

Fidèle du marché des Pays de l'Aveyron à Bercy

Aude Barascud a alors rejoint Air France en 2016. "Je lorgnais vers un grand groupe français, avec des défis à relever dans l’énergie, le transport ou bien la banque", souligne-t-elle. Elle prend plaisir dans le challenge de la compagnie, où elle occupe son troisième poste en cinq ans. Basée près d’Orly, elle vit à Paris intra muros, près de Nation, après avoir été locataire de L’Oustal pendant trois ans.

Elle est d’ailleurs restée "très attachée" à son département d’origine : "Même si j’ai gardé très peu de contacts au pays car mes amis d’enfance se sont aussi expatriés, je reviens régulièrement pour voir mes parents. Et, comme je circule le plus souvent en voiture, j’en profite pour faire le plein. Notamment, en fromage, en aligot et en farçous. J’ai d’ailleurs réussi à convertir mon mari à ce trésorde la cuisine aveyronnaise...". Elle se plaît également à rappeler "le rituel incontournable" : "Tous les ans, j’invite mes potes au marché des Pays de l’Aveyron à Bercy. C’est la tradition de début octobre". Elle est donc impatiente que soit servie l’édition 2021 car, comme d’autres, elle est restée sur sa faim l’année dernière...

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