Villefranche-de-Rouergue : à la découverte des maisons à pan de bois

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  • Sous les yeux d’un public passionné, deux exemples de maison à pans de bois en cœur de Bastide.
    Sous les yeux d’un public passionné, deux exemples de maison à pans de bois en cœur de Bastide. FEG
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DDM

Une déambulation a eu lieu sous l'égide d'Annie Rougier.

Un premier rendez-vous en lien avec l’exposition temporaire "Maison en pan de bois, un art de bâtir" qui sera présentée à La Maison du Gouverneur à partir du 3 juin (lire ci-dessous) a été proposé le week-end dernier en Bastide.

Une déambulation passionnante sous l’égide d’Annie Rougier, guide conférencière de l’association Pays d’Art et d’Histoire des Bastides du Rouergue, qui a permis à une quinzaine de personnes d’aller sur les traces de ce gisement architectural de la ville.

Construites entre le XIIIe et le XIXe siècle

"De nombreuses maisons villefranchoises (elles seraient 50 %) ont conservé leur ossature bois. Elles ont été construites à partir du XIIIe siècle jusqu’au XIXe siècle", a expliqué Annie Rougier en donnant nombre de détails. "Le pan de bois est constitué d’un ensemble de poutres formant la charpente du mur complété par un remplissage appelé hourdi ou torchis (mélange d’argile, de paille et de chaux ou de briques…) posés entre les éclisses et souvent recouvert de plâtre. La construction, dite économe, était très rapide, modelable et peu onéreuse. L’inconvénient était l’humidité. Aussi, de nombreux rez-de-chaussée furent bâtis en pierre pour isoler la maison du sol. Au XVe et XVIe siècles se sont développés les encorbellements. Cette technique permettait de construire un ou plusieurs étages en saillie qui augmentaient l’espace de vie sans augmenter les taxes calculées d’après la superficie du rez-de-chaussée. Mais, en se développant, les encorbellements ont entraîné l’étroitesse, voir l’obstruction totale des rues et favorisé les incendies. Ils furent donc interdits et les propriétaires sommés de les supprimer. Si, à Villefranche, la Maison Dardenne y a résisté, de nombreuses façades ont été modifiées, en particulier rue de la République".

Autour des riches immeubles en pierre des marchands et notables de la ville, la Bastide offre donc l’exemple de multiples maisons à pan de bois, certaines habitées d’autres en ruines, qu’on peut découvrir tout simplement en levant les yeux.

Une thématique développée ce week-end avec deux nouveaux rendez-vous.

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