Avec Koja Prod, Samantha Rocher a fait, à Toulouse, de sa passion sa profession

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  • Prenant en charge, plus particulièrement, les missions commerciales, créatives et de terrain, l’Aveyronnaise de 26 ans Samantha Rocher a créé, voilà quelques semaines, Koja Prod, une micro-entreprise audiovisuelle à Toulouse, avec son compagnon Romain Peyrelongue, un Toulousain de 30 ans, qui s’occupe lui des vidéos et du montage.	Rui Dos Santos
    Prenant en charge, plus particulièrement, les missions commerciales, créatives et de terrain, l’Aveyronnaise de 26 ans Samantha Rocher a créé, voilà quelques semaines, Koja Prod, une micro-entreprise audiovisuelle à Toulouse, avec son compagnon Romain Peyrelongue, un Toulousain de 30 ans, qui s’occupe lui des vidéos et du montage. Rui Dos Santos
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Rui Dos Santos

Originaire de Valady, âgée de 26 ans, elle vient de créer cette micro-entreprise audiovisuelle dans la Ville Rose, avec son compagnon Romain Peyrelongue.

Line Renaud l’a construite au Canada, blottie au fond des bois. C’était en 1966. Plus d’un demi-siècle plus tard, Samantha Rocher a choisi la Suède.

Elle n’y a pas bâti sa cabane mais s’est inspirée de ce pays, qu’elle affectionne tout particulièrement, pour baptiser la micro-entreprise audiovisuelle qu’elle a créée à Toulouse. Elle l’a appelée Koja Prod car koja signifie petite cabane en suédois.

Elle a donné naissance à cette société avec son compagnon Romain Peyrelongue et, pour la petite histoire, "l’idée de s’associer est née en terre scandinave". Il y a aussi le clin d’œil - ils préfèrent plutôt parler de "métaphore" - à leur petit studio agencé dans leur appartement de la Ville Rose où les premières vidéos ont été conçues.

Samantha Rocher n’a pas oublié les débuts "à petite échelle" : "Avant de commencer à travailler avec nos clients, j’ai joué à l’actrice pour faire vivre les vidéos que Romain filmait."

Si elle a vu le jour à Rodez, le 28 octobre 1995, elle a grandi à Valady, dans la maison familiale, sur la route de Saint-Christophe. "Toujours partante" pour une aventure sportive, passionnée de voyages, elle est diplômée en tourisme d’une université londonienne, après deux ans de faculté d’anglais à Montpellier, une année d’erasmus à Birmingham et enfin donc un master à Westminster.

Son parcours atypique et hybride l’a rendue touche-à-tout. De retour en France en 2019, elle a ainsi décidé de créer son métier afin qu’il réponde à tout ce qu’elle aime : "Créativité, organisation, relation clients...". "Ma chance est de posséder des compétences transversales, se réjouit-elle, avec un grand sourire.

Du coup, j’ai opté pour une activité qui rassemble tout, pour pouvoir voler de mes propres ailes." Voilà comment est née Koja Prod. Elle accompagne Romain Peyrelongue pour "lui permettre de se concentrer sur la vidéo et le montage", pendant qu’elle gère des missions de directrice de production et de responsable commerciale.

"Nous défendons des valeurs qui nous sont chères : authenticité, intégrité, émotions et l’humain", soulignent-ils en chœur. Ils aiment également partager sur leurs réseaux les "behind the scenes" de leurs videos pour délivrer quelques secrets de tournage.

Réaliser un jour des documentaires

Né en 1991, originaire d’Auterive, dans la banlieue de Toulouse, passionné de voyages (trois mois aux Philippines, Nouvelle Zélande, Australie, Amérique latine...) et de cinéma, diplômé d’un BTS en commerce international et d’un bachelor marketing à TBS, Romain Peyrelongue s’est lancé dans la vidéo il y a trois ans, en autodidacte, à Paris "pour répondre aux besoins du service communication dans la concession automobile où je travaillais".

Après les périodes de confinement, il est redescendu sur Toulouse et a commencé à "apprendre beaucoup plus sur les techniques de vidéo, la post-production", à "investir dans du matériel professionnel" et à s’entraîner dans son petit studio.

Basés donc à Toulouse, ils proposent des prestations aux entreprises, aux associations et aux institutionnels, mais pas aux particuliers. Ces vidéos sont destinées aux sites internet, aux réseaux sociaux, ou encore aux régies publicitaires. "Le but de ces vidéos pour les entreprises est de mettre les collaborateurs et les métiers en avant, insistent les deux associés. Elles doivent se démarquer en présentant leur ADN et aussi leurs valeurs."

Si l’objectif à court et moyen terme est de "développer Koja Prod", Samantha Rocher voit déjà plus loin : "Nous aimerions réaliser des documentaires avec des portraits de gens qui nous inspirent à travers le monde ou bien sur des thèmes à mettre en lumière.

Et les proposer ensuite à la télévision." En attendant, elle continue de rentrer une fois par mois en Aveyron. "C’est là où il y a ma famille, mes amis. J’aime le marché du dimanche matin à Marcillac où j’achète, par exemple, les farçous que j’ai fait découvrir à Romain. Il ne peut plus s’en passer depuis !, conclut l’intéressée. J’ai besoin de revenir, de me ressourcer, des balades." Et là, ce n’est pas du cinéma !..

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