Decazeville : les membres de l’Adeba restent vigilants et mobilisés

  • Michel Delbosc, le coprésident d’Adeba, entouré d’Iris Lelièvre, étudiante en 5e année à Sciences Po et de Jean-Louis Calmettes, membre du bureau.
    Michel Delbosc, le coprésident d’Adeba, entouré d’Iris Lelièvre, étudiante en 5e année à Sciences Po et de Jean-Louis Calmettes, membre du bureau.
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GDM

Malgré les difficultés pour se réunir en raison du Covid, l’Adeba (Association de défense de l’environnement du Bassin et alentours) a tenu son assemblée générale à Viviez en présence d’une quarantaine de personnes.

Les rapports, moral et d’activités, ont démontré que l’Adeba n’a pas ménagé sa peine en 2021 pour informer la population sur l’évolution des projets qui pourraient impacter le cadre de vie et la santé des habitants.

Un bilan détaillé sur tous les recours engagés auprès du tribunal administratif de Toulouse contre le projet Solena, l’ISDD de Montplaisir ou le PLUiH de Decazeville communauté a été présenté, recours dont certains seront sûrement examinés cette année.

Mémoire universitaire sur la "résistance éclairée"

Par ailleurs, l’Adeba affiche son inquiétude sur une délibération du Sydom modifiant les termes de la délégation de service public avec Solena, laquelle permettrait à l’entreprise de débuter les travaux à Dunet alors que les recours ne sont pas jugés. L’Adeba s’inquiète aussi de l’obstruction du président du Sydom pour obtenir ces documents accessibles au public.

Iris Lelièvre, étudiante à Science Po Toulouse, a ensuite présenté son mémoire sur la mobilisation de l’association contre le projet Solena où elle développe le concept de "résistance éclairée". L’Adeba s’interroge sur l’état de pollution des jardins de Viviez. "La situation est si complexe que les projets d’excavations ne semblent plus pertinents. L’association est également très inquiète des résultats d’une étude sur la vulnérabilité des riverains exposés à des pollutions sur trois sites industriels européens, dont Viviez".

Retombées de métaux lourds

L’Adeba pointe aussi du doigt les données d’Atmo Occitanie sur les retombées de métaux lourds à Viviez. "Avant de dépolluer quelques parcelles par excavation, il conviendrait de savoir d’où proviennent ces fortes pollutions aux métaux lourds dans l’air ambiant et de les faire cesser, tant pour retrouver un bon état de l’air et des sols que pour la santé des habitants".

En 2022, l’Adeba développera ses actions sur deux axes : son activité de lanceur d’alerte et sa force de propositions en matière en matière de protection de l’environnement.

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Les commentaires (2)
Daniel12 Il y a 2 années Le 30/01/2022 à 19:40

Les uns réclament des emplois, les autres luttent contre, c'est la vie ...

Régional Il y a 2 années Le 30/01/2022 à 23:15

"...les autres luttent contre..." écrivez-vous, ça peut paraître simpliste comme propos mais êtes-vous parfaitement informé de la chose? Une usine de retraitement à 200 m à vol d'oiseau d'un bourg et d'une usine classée Seveso pose quand même des questions légitimes. De plus, vous pourriez interroger un certain monsieur Viala qui, lorsqu'il était simple conseiller général, avait dit qu'il ne voulait pas d'une usine de retraitement de déchets dans le Levezou alors que le maire de Salles-Curan de l'époque s'était montré très favorable au projet dans le Levezou; ce Monsieur Vial est depuis devenu Président du Département et personne à ce jour ne l'a encore interrogé sur les propos qu'il avait tenus à l'époque.