Covid-19 : près de 60 000 personnes reçues au centre de vaccination de Villefranche-de-Rouergue

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  • Le centre de vaccination est fermé depuis début mars.
    Le centre de vaccination est fermé depuis début mars. DDM
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Lucie Tollon

Quelques jours après la fermeture du centre de vaccination de Villefranche, la coordinatrice, Ségolène Berton et son équipe reviennent sur une année sous tension et font le bilan de cette expérience humaine.

C’est le "soulagement". Ségolène Berton, coordinatrice, Isabelle Texier, Valérie Clemente, secrétaires et tous les bénévoles et soignants ont fermé les portes du centre de vaccination samedi 5 mars après plus d’un an d’activité. "Une année sous tension. Mais une expérience tellement riche", résume l’infirmière Ségolène Berton, qui a dû jongler entre son activité professionnelle et la gestion du centre de vaccination.

De janvier 2021 à mars 2022, le centre a vu passer entre 55 000 et 60 000 personnes de la salle des fêtes des Treize-Pierre au château de Graves.

Une adaptation de chaque instant

Ici, le maître-mot était l’adaptation. "Nous avons passé notre temps à s’adapter entre les exigences ministérielles et les demandes de la population. On n’en savait pas davantage que les autres. On naviguait à vue. Mais nous avons su aussi anticiper : vacciner les professeurs avant que ce ne soit demandé, faire des listes d’attente… On a su faire preuve de bon sens et de professionnalisme", analyse, maintenant au calme, l’infirmière.

L’humain avant tout

Le centre de vaccination de Villefranche-de-Rouergue était surtout, aux yeux de son équipe, un "centre à taille humaine. Les gens étaient au centre. Ce n’était pas l’usine comme d’autres. On se devait d’apaiser, d’écouter. Parfois une vaccination prenait 30 minutes mais on le faisait et on en est fier".

De cette année, malgré des heures difficiles, Isabelle Texier en garde un souvenir plaisant. Les yeux souriants, elle se souvient de ces milliers de rencontres, des cadeaux reçus, des cadeaux apportés après le Ramadan. "On a appris à parler avec les gens, à les connaître. On n’était pas des robots. On trouvait toujours des moments conviviaux. On créait des couples, on découvrait des noms et prénoms… On part avec des milliers d’anecdotes en tête".

Si aujourd’hui, le relais se fait auprès des pharmaciens, médecins et infirmiers, l’équipe reste prête et mobilisée pour une potentielle nouvelle vague de vaccination de masse. "Si on doit recréer un centre en 24 heures, je sais qu’on en est capable et on le fera", conclut Ségolène Texier.

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