Rodez : la foule des grands jours pour inaugurer le skate-park

L’attente a été longue, très longue même. Parfois difficile. Notamment pour les jeunes du collectif des sports urbains de la MJC de Rodez, à l’initiative du projet du nouveau skate park à Rodez. Des adolescents d’alors aujourd’hui plus que trentenaires qui ont pour la plupart remisé leur planche à roulettes. Quant à ceux qui s’y adonnent toujours, ils le font de manière beaucoup moins radicale. Il n’empêche, les uns comme les autres – du moins, ceux qui le pouvaient – ont tenu à être présents, ce samedi après-midi, au Val de Bourran, pour assister à l’inauguration officielle du nouveau skate park de la ville.

Et ils n’étaient pas les seuls, bien au contraire, car c’est comme si tous les amateurs de sports urbains s’étaient passé le mot… Et qu’ils avaient emmené leurs petits frères ou leurs cousins. C’est bien simple, le site était noir de monde.

"Difficile de résister à la tentation"

Pas un espace de libre et les riders ont parfois dû jouer des coudes pour ne pas se faire piquer leur run. "C’est incroyable le monde qu’il y a aujourd’hui", s’étonne Rudy, venu en voisin du Bassin avec ses potes pour tester le nouvel équipement ruthénois. "Franchement c’est trop top. Rien à voir avec celui qu’on a à Decaze. Là, on voit tout de suite que l’équipement a été dessiné par des gens qui connaissent le skate, concède l’adolescent admiratif. Je n’ai pas encore pu tester tous les modules, car il y a trop de monde pour l’instant. On ne savait pas que le site allait être inauguré aujourd’hui. C’est sympa de voir tout ce monde." Un constat également relevé par les officiels à l’heure de couper le ruban de l’inauguration. Des officiels parmi lesquels se trouvait notamment le maire de Rodez, Christian Teyssèdre et le député Stéphane Mazars.

Une formalité plus qu’autre chose car cela faisait quelques semaines déjà que les adeptes de sports urbains s’étaient approprié le site. " C’était trop difficile de résister à la tentation, sourit un gamin perché sur son BMX. Ça fait longtemps qu’on attendait ce moment-là, alors s’il fallait en plus patienter jusqu’à ce que le gazon pousse… ".

À l’issue des discours, chacun est retourné à son module de prédilection pour enchaîner les figures, en tenter de nouvelles et recommencer. Samedi, même les graffeurs étaient de la partie, pour eux aussi laisser leurs premières traces sur l’équipement immaculé.