La Cité des Fleurs à Paris, ce lieu de vie qui accueille des jeunes travailleurs aveyronnais

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  • Respectivement président du conseil d’administration et directrice, Gérard Paloc et Anne Benet-Chambellan sont fidèles à la Cité des Fleurs depuis dix ans.	DR
    Respectivement président du conseil d’administration et directrice, Gérard Paloc et Anne Benet-Chambellan sont fidèles à la Cité des Fleurs depuis dix ans. DR
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Rui Dos Santos

Ouvert en 1966, ce foyer de jeunes travailleurs, situé dans le 17e arrondissement de la capitale, accueille 126 résidents, âgés de 18 à 25 ans. Des Aveyronnais bien sûr mais pas seulement. Logement de belle qualité, cette structure est animée, également, par un projet socio-culturel, défendu par Anne Benet-Chambellan, directrice, et le Millavois Gérard Paloc, président du conseil d’administration. Ils sont aux affaires depuis dix ans.

"Au cœur de Paris, un lieu de résidence accueillant, moderne et chaleureux". Tel est le leitmotiv, mais également la formule d’accroche de sa plaquette, du foyer des jeunes travailleurs de la Cité des Fleurs. Situé au n°29 de la rue de Gauthrey, dans le 17e arrondissement, il accueille des salariés (CDI, CDD, intérimaires), des stagiaires, des apprentis, des demandeurs d’emploi, des services civiques, des étudiants.

Sortie de terre voilà un peu plus d’un demi-siècle à l’initiative, notamment, du diocèse de Rodez, cette structure cumule plusieurs missions. Directrice depuis février 2012, Anne Benet-Chambellan les énumère : "Accueillir les jeunes, mettre à leur disposition des installations d’hébergement, de restauration et de vie communautaire. Mais aussi de promouvoir, de soutenir et d’encourager toutes les initiatives susceptibles de favoriser le développement personnel de chaque résident".

Ce FJT est accessible aux jeunes âgés de 18 à 25 ans, soumis à des conditions de revenus (800€ minimum par mois), sauf pour les étudiants dont les parents se portent caution. Cette Cité des Fleurs accueille 126 résidents et chacune des 116 chambres est équipée d’un lit, d’un bureau, d’une armoire, d’une cabine triple fonction (douche, WC, lavabo), d’une prise télévision et internet. Le tarif pour une grande chambre (18 m2) est de 608€ et de 472€ pour une de 12 m2. Elles sont éligibles aux demandes d’APL. Un forfait de 121€ mensuels est demandé pour la restauration collective (un repas, midi ou soir, du lundi au vendredi).

"La formule est d’une grande souplesse, précise la directrice. Il est ainsi possible de prendre une entrée et un plat pour 6,90€, un repas complet pour 8€ ou une assiette de légumes pour 4€". Elle sert encore sur le sujet : "C’est une cuisine, traditionnelle, familiale, qui est préparée sur place". Le restaurant est également ouvert, le midi, à tout le monde, notamment aux personnes âgées du quartier.

"Solution complémentaire de L'Oustal"

Anne Benet-Chambellan est à la tête d’une équipe de six salariés : quatre travailleurs sociaux, dont une animatrice,
une comptable et un agent de maintenance. Mais, elle a également son mot à dire sur les deux personnes qui assurent
le ménage des parties communes, sur les agents de surveillance et de sécurité, sur les trois salariés de la restauration collective. Président, depuis dix ans aussi, du conseil d’administration, qui compte quinze membres (quatre autres Aveyronnais, cinq Lozériens
et autant de Cantaliens), Gérard Paloc ne tarit pas d’éloges sur cette résidence : "Le cadre de vie y est très agréable. Les derniers travaux d’envergure ont été effectués en 2005 et 2007, mais on s’attache à ce que l’entretien soit fait régulièrement. On garde les lieux dans le meilleur état possible".

Des lieux parisiens où les garçons sont majoritaires (55%) et où la durée moyenne de séjour est de quatorze à quinze mois. "En sachant qu’il n’est pas possible de rester plus de deux ans", précise le Millavois, ancien président de la fédération des amicales aveyronnaises. Justement, quel regard porte-t-il sur le lien de parenté entre la Cité des Fleurs et L’Oustal, la "maison des Aveyronnais" avec ses sept étages, dont cinq qui hébergent 89 logements réservés, pour trois ans maximum, exclusivement aux jeunes originaires de l’Aveyron, dans le quartier de Bercy à Paris, en plein cœur du 12e arrondissement ? Petite sœur ? Cousine germaine ?

"Ce sont deux solutions tout à fait complémentaires et en aucun cas concurrentielles, avec des différences profondes, explique Gérard Paloc. Chacune répond à un besoin. à titre d’exemple, L’Oustal propose des studios qu’il faut meubler, tandis que, à la Cité des Fleurs, tu arrives avec ton sac à dos, tes serviettes, tes vêtements et tes draps, et tu t’installes".

Les dossiers d’inscription sont à retirer à l’accueil de la Cité des Fleurs à Paris, du lundi au vendredi, de 9 heures à 21 heures, ou à télécharger sur le site internet www.fjtcitedesfleurs.org
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