Decazeville. Le café du Bois de Boulogne

Il devait exister des bois vers la Réclusie quand la ville prit son essor. Car le café du Bois de Boulogne que l’on voit sur la photo d’époque (vers la fin du XIXe siècle) semble disposer d’un entourage bien ombragé, d’où probablement son nom. Quoi qu’il en soit, cette appellation commerciale demeura une institution à Decazeville durant près d’un siècle.

Dans les années 1950 jusqu’à la fin des années 1970, c’est la famille Dalmon qui géra cette affaire. Puis il y eut Patrick Malpel et enfin Jean-Paul Calvet, dans les années 1980.

Selon les périodes, le bar devint aussi restaurant et même dancing. C’était un lieu de rendez-vous important pour une partie des supporters du Sporting Club decazevillois, notamment après les matchs.

Puis, la bâtisse a abrité durant de longues années la salle de Vital Sport, chère à Jean-Louis Dumoulin (musculation, entretien, force athlétique), jusqu’en 2021. Le bâtiment de l’ancien Bois de Boulogne a été récupéré par la mairie.

Les anciens nous ont rapporté une légende en rapport à un rocher granuleux à l’aspect bizarre se situant sur la colline derrière le bar en montant vers la Vendée, appelé "la pierre du Diable".

Il se racontait que le Diable, chaque jour, s’arrêtait près de ce monticule et y versait les résidus de terre qui se trouvaient dans ses sabots…