Hôpital : une rallonge de 543 millions... et un nouveau 49.3 pour faire passer le budget de la Sécu

  • Le gouvernement se veut au chevet de l'hôpital.
    Le gouvernement se veut au chevet de l'hôpital. Pixabay - Sasin Tipchai
Publié le , mis à jour

Le ministre de la Santé François Braun a annoncé cette rallonge ce lundi 21 novembre, via un amendement au projet de budget de la Sécurité sociale. Qui a été adopté grâce à une nouvelle utilisation du 49.3, la cinquième.

L'opposition parle de "bricolage" : le ministre de la Santé a annoncé ce lundi 21 novembre un nouvelle rallonge de 543 millions d'euros "pour soutenir l'hôpital et tous les personnels qui le font fonctionner", en raison des "surcoûts liés au Covid", précise France Info. C'est par un amendement au projet de budget de la Sécu que cette rallonge viendra s'ajouter à une enveloppe "de l'ordre de 400 millions d'euros" d'aides pour les "services en tension", notamment les urgences pédiatriques, face à l'épidémie de bronchiolite en France, rappelle France Info.

Ce projet de loi de la Sécu, selon François Braun, "c’est celui du gouvernement, mais c’est aussi celui de la représentation nationale", a-t-il dit aux députés. 

Mais environ 800 amendements ont été déposés. Et les débats pouvaient une nouvelle fois tourner court, et voir Elisabeth Borne, dégainer une nouvelle fois l’arme constitutionnelle du 49.3 pour faire adopter le texte sans vote, selon le Huffington Post citant des sources parlementaires. Des sources qui étaient fondées, puisque la Première ministre Elisabeth Borne a une nouvelle fois fait le voyage à l'Assemblée national pour engager, une nouvelle fois, la responsabilité du gouvernement en sortant pour la cinquième foisd le 49.3. "Nous ne pouvons pas perpétuellement rejouer des débats qui ont déjà été tranchés", a-t-elle commenté.

Ce projet de loi prévoit des mesures de prévention individuelles aux âges clé de la vie, une année supplémentaire "en priorité" dans les déserts médicaux pour les futurs médecins généralistes, la lutte contre les abus d’arrêts de travail et l'extension de la permanence aux soins aux infirmiers, sages-femmes et dentistes les soirs et les week-ends.

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