Deux immeubles s'effondrent après un incendie spectaculaire à Rouen : la présence d'amiante inquiète, des écoles vont rester fermées

  • Un impressionnant incendie a totalement ravager deux immeubles à Rouen, dans la nuit de samedi à dimanche.
    Un impressionnant incendie a totalement ravager deux immeubles à Rouen, dans la nuit de samedi à dimanche. Twitter - Pompiers de France
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Les deux immeubles de huit étages, qui heureusement étaient inhabités, se sont effondrés cette nuit à Rouen.

Quatre ans après l'inquiétant incendie de l'usine Lubrizol en 2019, la ville de Rouen a connu un autre incendie d'envergure dans la nuit de samedi 30 septembre à dimanche 1er octobre 2023. Deux immeubles désaffectés de huit étages ont été ravagés par les flammes et se sont effondrés.

Ce dimanche à la mi-journée, la mairie de Rouen (Seine-Maritime) informe que le feu est circonscrit et maîtrisé. Cet important incendie n'a heureusement pas fait de blessé car les immeubles n'accueillaient plus d'habitants depuis 2018. "La raison principale pour laquelle ces immeubles étaient désaffectés est précisément le risque incendie", insiste la mairie par voie de communiqué.

Il avait été acté, en 2021, que ces immeubles allaient être démolis pour créer un nouveau quartier. "Dans l’attente de la démolition qui était imminente, le site était gardienné par une société mandatée par Rouen habitat (2 caméras sur mat, dispositif d’alerte sonore en cas d’intrusion, gardiennage)".

L'origine du feu n'a pas encore été découverte.

#Rouen | Deux immeubles désaffectés se sont effondrés dans le quartier Saint-Julien suite à l’incendie qui s’est déclaré en fin de journée.

Les opérations d’extinction et de déblaiement s’annoncent longues et délicates. pic.twitter.com/S1MUmIwnal

— Pompiers de France (@PompiersFR) October 1, 2023

Des prélèvements vont être menés, des écoles fermées

Comme pour l'usine Lubrizol, les retombées sont à présent la source des principales inquiétudes. Les deux immeubles qui se sont effondrés, datant des années 70, contenaient de l'amiante dans les cloisons, le faux plafond, le flocage ou la colle. Si "aucun seuil de dangerosité n'a été relevé" concernant la toxicité des fumées, des "analyses complémentaires sont menées dans les plus brefs délais".

Des prélèvements sont réalisés dans plusieurs endroits de la ville : entre les ponts Flaubert et Guillaume le Conquérant, des Pépinières jusqu'au fond du Val, et sur une partie du territoire de la ville de Petit-Quevilly. 

Par mesure de précaution, une école maternelle et une école primaire vont rester fermées lundi et mardi "afin de procéder à des contrôles de sécurité des matières retrouvées à proximité (suies et retombées) ainsi qu'au nettoyage des espaces impactés.

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Les commentaires (1)
Mézac Il y a 7 mois Le 01/10/2023 à 19:20

Cet incendie fera réaliser des économies de démolition aux promoteurs. Ce type d'immeubles a causé une dizaine d'incendies à Rouen en trente ans dont plusieurs ont fait des victimes.
Il n'en reste que deux sur les Hauts de Rouen, sur la douzaine construits dans les années 70.